Il y a même un petit côté steampunk avec cette Ankh-Morpork délicieusement victorienne ^^
Une grille de clic-clac est visuellement très proche d’un plateau de Thud, même si je suppose que Vétérini et Dame Margolotta s’échangent plutôt des combinaisons d’abcisses et d’ordonnées pour s’indiquer leurs mouvements à distance (pas assez de cases sur une grille de clac).
Bref, mon Moite adoré découvre donc la Poste et son personnel aussi délabré que le bâtiment…
Y compris Stanley dont on a vraiment l’impression qu’il peut se mettre à vous déchiqueter l’oreille à pleine dents quand il se met à parler d’épingles.
Moite nous offre aussi quelques balades dans une Ankh-Morpork plutôt bien reconstituée, avec plaques de rues, publicités à l’anciennes, scènes de ménage, vols à l’étalage, agents rôdeurs du Guet, etc etc…




Et évidemment le cameo de Pterry!
Globalement, j’ai juste été un peu déçue que l’histoire entre Adora et Moite prenne autant d’importance, par exemple le passage de l’incendie, j’aurais préféré que les motivations soient plus proches de celles du livre.
Idem pour Adora qui quitte le deuil à la fin, pour moi elle le gardera toujours par habitude et parce qu’elle garde la classe avec son austérité. D’ailleurs la grande robe c’est magnifique mais dans mon esprit je la verrai toujours avec un truc beaucoup plus sobre, genre robe de bure ^^ En revanche la silhouette et les attitudes c’est bien Claire Foy!
Et tout le reste est impeccable…
En fait, je dirais que paradoxalement, c’est à la fois très très fidèle au livre, et en même temps vraiment une adaptation, une interprétation.
Il y a des scènes que je préfère toujours dans le livre, des personnages aussi, et des détails du livre qui ne sont pas dans le téléfilm et que j’affectionne tout particulièrement.
Mais il y a aussi des trouvailles dans le téléfilm qui en font vraiment une adaptation plus que bonne.
Pour info, question bonus il y a diverses interviews – que je connaissais déjà tellement on a été au taquet pour les news au sujet de ce téléfilm -, quelques scènes coupées, un mini documentaire sur la costumière et la maquilleuse, et des croquis de scènes assez intéressants.
Woala. C’est toujours un plaisir de sentir que Pterry puisse s’investir autant dans les adaptations de ses oeuvres, et j’ai l’impression que plus ça va, meilleur c’est.
Comme quoi, on peut faire des bijoux sans avoir besoin de se plier à Hollywood, s’il était encore besoin de le prouver…