Ma vie de rôliste

Infinite RPG est un site de réseau social pour rôlistes que j’ai découvert par (Choupi) HyiHyil. Il avait déjà pratiqué par le passé un peu de RPG textuels (mode de jeu de rôle appuyé sur l’aspect narratif, qui peut se pratiquer par forums, mails, sms, Facebook…), le point de départ de Infinite RPG, qui s’est ensuite ouvert à toutes les formes de jeu de rôle, quelles qu’elles soient.

Le festival des Mondes de l’Imaginaire à Montrouge fut l’occasion pour nous de (re)nouer des liens, et depuis nous suivons de particulièrement près leurs activités et leurs projets, qui nous intéressent toujours.

Il se trouve qu’en ce moment, Infinite RPG a lancé une campagne de crowdfunding pour continuer à développer le site et ses activités. A cette occasion, la 2ème édition du concours « Vis ma vie de rôliste » a été lancée en parallèle, avec pour objectif de faire s’exprimer les rôlistes en tous genres sur leur passion et leurs pratiques – avec cette année un accent mis sur le thème de l’écriture.

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L’occasion pour moi de revenir un peu sur mon parcours assez chaotique dans le jeu de rôle, et son impact sur l’écriture, qui n’est jamais loin !

* * *

Donc moi, le jeu de rôle, je dirais que j’ai commencé à y toucher d’une manière assez détournée mais néanmoins pas si hors de propos que ça : par les Livres Dont Vous Êtes Le Héros (ldveh, ou ldvh).

Quand j’étais une collégienne fort timide et isolée à la campagne sans beaucoup d’amis, j’ai découvert ces livres-jeux chez un bouquiniste, et j’avais alors passé une bonne période à les enchaîner autant que je pouvais.

Ces romans modulables selon les choix à chaque fin de paragraphe, et pour la grande majorité parsemés de combats à gérer aux dés, sont déjà assez proches du concept du jeu de rôle sur table classique, de par leur nature autant qu’historiquement, puisque les plus connus sont de Steve Jackson et Ian Livingstone, les fondateurs de Games Workshop.

Comme beaucoup d’autres, je me suis donc acharnée à faire et refaire Le Sorcier de la Montagne de Feu, Le Labyrinthe de la Mort, La Cité des Voleurs et autres volumes de la série Défis Fantastiques, puis d’autres auteurs et d’autres séries…

Et pour les titres les plus coriaces, je m’étais rapidement mise à prendre des notes, essayer de dessiner des cartes et des plans, relever les infos les plus importantes pour faire les bons choix – et aussi carrément lister les numéros de mes paragraphes lus au fur et à mesure de ma progression, dans un premier temps pour pouvoir les comparer et changer de voies lors de mes nouvelles tentatives, puis, je l’avoue, pour remonter un peu en arrière et choisir l’autre embranchement en cas d’impasse ou de changement d’avis : c’était totalement de la triche, et je sais que ça en fait hurler plus d’un, mais j’assume !

Et donc, dans cette lancée, j’avais aussi entrepris d’imaginer la vie de mes héros après mes premières aventures, qui étoffaient leurs histoires personnelles, se réunissaient dans une sorte de guilde pour mettre en commun leurs objets trouvés, et leurs histoires de briscards au coin du feu (à bord d’une nef volante, tant qu’à faire, baptisée l’Alizarine).

J’avais donc déjà mis un pied dans l’engrenage avant même de le savoir…

*

Ensuite, j’ai découvert Internet, et Harry Potter.
A l’époque, j’avais découvert par hasard un rpg textuel dans le thème de cette série de romans que je découvrais et adorais, et j’y avais participé quelques temps. Si je me souviens bien, c’était sur un newsgroup de MSN…

Et j’éprouvais déjà un certain malaise à voir la plupart des joueurs donner à leurs personnages des avantages exagérés et des profils disproportionnés, toujours à la limite voire même totalement à l’encontre du canon, de l’esprit de l’univers utilisé, dans lequel il est difficilement crédible qu’une jeune élève de première année débarque avec ses quinze chats savants, sa licorne Animagus et son loup ensorcelé, en gros.

Du coup, comme je commençais aussi à fréquenter quelques forums (sur Harry Potter, et l’écriture en général, vu que ça me titillait déjà), et que ça n’avait pas l’air bien compliqué de créer le sien sur une plate-forme spécialisée et gratuite, j’avais commencé à germer l’idée de créer mon propre espace de rpg Harry Potter, un rpg où le cadre serait original, qui changerait un peu des innombrables Poudlard alternatifs, et où tout serait fait pour que les personnages restent dans une dynamique suffisamment réaliste pour respecter l’univers général de Harry Potter, sans excès ni coups d’esbrouffe déplacés.

J’ai travaillé pendant des mois à la préparation de ce forum rpg, autant dans sa logistique et son système de règles que dans l’écriture de son background ou « BG », c’est-à-dire le décor général, la description des lieux et leur disposition, quelques éléments du passé de l’institution, les données de la situation présente et des sociétés magique et moldue à la période concernée, etc…
Et puis malheureusement, une panne m’a coupé de connexion internet pendant plusieurs semaines, et au retour je n’avais plus assez de temps à y consacrer et d’une manière plus générale j’avais le sentiment que le « bon moment » était passé.
Mon « domaine de l’Hyzgard » est tombé à l’eau avant même d’avoir réellement ouvert ses portes – mais j’en garde malgré tout un très bon souvenir, car j’avais passé un temps fou et passionnant à construire les bases d’un petit monde.

*

Par la suite, j’étais devenue étudiante et je m’étais tournée plutôt vers les romans et les forums plus génériques, je dévorais à tous les râteliers et découvrais autant d’univers et de plumes qui me plaisaient.

En parallèle, j’étais aussi entrée dans le monde des fanfics, et j’y ai été assez prolixe pendant quelques temps. Là encore, mon fandom d’entrée et principal était celui d’Harry Potter, et je préférais lire et écrire des fictions mettant en scène des personnages secondaires plutôt que les principaux, développer des portes ouvertes confinant à l’anecdotique dans l’oeuvre de référence, et imaginer de l’inconnu sur un modèle connu…
Là aussi, j’estime que le jeu de rôle n’était pas très loin : mettre en scène un personnage secondaire dans une situation inventée et positionnée dans un univers bien défini, n’est-ce pas très proche de sa définition même ?

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D’autre part, pendant tout ce temps-là et même après, j’ai eu quelques occasions de tâter du jeu de rôle sur table – mais de manière plus qu’épisodique et assez lacunaire.

Une connaissance liée par le biais des ldvelh avait tenté de m’initier, avec une amie et sa compagne, mais en sous-estimant notre statut de novice et l’ambiance un peu guindée de la table, alors qu’il avait construit tout un scénario original dans les années folles, basé je crois sur Cthulhu.

Pendant un rassemblement IRL d’un forum, j’avais pu jouer à une mini partie dans l’univers de Trolls de Troy, que j’avais beaucoup appréciée mais dont le format m’avait un peu laissée sur ma faim et dans l’expectative.

Avec des amies, j’avais pu être initiée à In Nomine Satanis/Magna Veritas avec un scénario personnalisé aux petits oignons, au cours duquel j’ai d’ailleurs découvert ma nature profonde de fumbleuse (jets de dés ratés au pire possible), mais l’ancrage dans notre univers contemporain m’avait un peu déstabilisée, entre autres.

Encouragée par l’exemple d’une autre amie qui s’était lancée dans la masterisation d’un rpg textuel à thème Disque-monde croisé avec de multiples autres références – auquel j’avais d’ailleurs pris grand plaisir à jouer mon permier personnage de nain, le temps que la partie a pu tourner avant de s’essouffler par manque de participations régulières et rythmées, hélàs -, j’avais entrepris de préparer ma propre masterisation d’un essai de jeu de rôle sur table dans l’univers du Disque-monde, avec des règles inventées et très simples plutôt que le système indigeste de G.U.R.P.S. du jeu officiel, et en me basant uniquement sur la carte du monde et quelques connaissances géographiques et naturelles de cet univers… mais par manque de temps et obstination aveugle, j’avais largement surestimé mes capacités d’improvisation sur un scénario et un système à peine ébauchés, et cela n’avait pas eu grand intérêt.

Malgré ces rares expériences en pointillés, je restais intéressée par le jeu de rôle en général, je continuais à lire tout ce que je pouvais sur le sujet, à baigner dans quelques univers très liés (comme le Donjon de Naheulbeuk), et je gardais l’espoir d’y entrer vraiment et sérieusement dès qu’une occasion digne de ce nom se présenterait – malgré quelques hésitations bien compréhensibles.

* *

Comme la vie nous réserve parfois de ces surprises que l’on n’osait même plus attendre, c’est alors que j’ai rencontré mon compagnon, HyiHyil, qui se trouve être un joueur et rôliste invétéré.

En manque de table de jeu par défaut de joueurs, l’idée a germé de réunir quelques-uns de nos amis respectifs, puis communs, parmi les plus intéressés, quitte à jouer sur table virtuelle faute de pouvoir se retrouver autour de la même pizza (ou autre, c’est une image).

Nous avons fini par lancer notre petit groupe de joueurs, en commençant par une campagne Donjon de Naheulbeuk masterisée par HyiHyil, tous les autres joueurs étant novices, soit purement et simplement, soit avec trop peu d’expérience comme moi.
Je me souviens encore de notre proto-séance-zéro, affalés dans la chambre d’hôtel après une riche journée du festival des Imaginales…
Par la suite, de nouveaux joueurs ont rejoint le groupe – qui s’est vite baptisé la Compagnie des Baltringues, au vu de nos maladresses aux dés – et la campagne, et il nous a paru utile voire indispensable de rédiger un récapitulatif de ce qui s’était passé en jeu depuis le début, autant à l’usage des nouveaux intégrés en cours de route que pour ne pas perdre le fil de notre aventure.

J’ai donc pris sur moi de raconter les faits des premières séances dans un début de Journal, et à chaque fin de séance les volontaires tiraient aux dés qui se chargerait de rédiger le récit de la séance que nous venions de jouer (ce qui était récompensé de quelques xp). Nous avions le parti pris dès le départ de raconter les faits en RP uniquement, de sorte que le Journal lui-même soit totalement roleplay, sans considérations triviales (à part quelques clins d’oeil ou infos utiles et impossible à transcrire autrement) qui gâcheraient l’immersion, en se basant beaucoup sur la saga du Donjon de Naheulbeuk elle-même.

Cela m’a appris la prise de notes en cours de jeu, et j’ai beaucoup aimé aussi remettre en forme ces informations dans un support aussi immersif, tout comme de lire les contributions des autres joueurs, avec les points de vue de nos personnages et leurs caractères bien trempés (ce qui d’ailleurs n’était pas toujours si facile, notamment pour notre orque qui a bien dû faire l’objet d’une tolérance nécessaire).

Mais c’était déjà mettre la barre assez haut, comme je m’en suis rendue compte plus tard, et ce n’était pas toujours facile de respecter ce fonctionnement, à raison d’une séance de jeu par semaine…
Après quelques indisponibilités ici et là, quelques sauts de séances, puis un enchaînement d’imprévus et une certaine démotivation, la campagne s’est retrouvée entre parenthèses, laissée en plan.

*

C’est alors qu’une de nos joueurs s’est proposée pour se lancer dans sa première masterisation, pour lancer une autre campagne plus souple en attendant.
Nous lui avons suggéré d’en profiter pour utiliser l’extension « Soldats », pour faciliter un peu la gestion du groupe selon les indisponibilités ponctuelles, et changer un peu de cadre.
Ainsi fut fait, et nous débutâmes la campagne de l’Escouade des Géraniums, avec des séances mieux délimitées et distinctes, bien qu’un fil rouge les relie efficacement. La notion d’enquête était également bien plus présente, car moins étalée dans les diverses péripéties et plus concentrée dans l’espace-temps, ce qui a été très intéressant aussi.
De plus, j’ai eu le grand plaisir de jouer une naine des montagnes du Nord, tandis que HyiHyil profitait du jeu de l’autre côté de l’Ecran de Meneur en tant que nain des montagnes de l’Est, ce qui fût très agréable à jouer.
Cette fois, c’est uniquement notre meneuse de jeu qui a rédigé les « rapports » de chaque séance, dans un style très roleplay également.

Et puis, là encore, les imprévus, le calendrier, la vie, des problèmes de santé aussi, ont fini par mettre également cette campagne en pause.

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Enfin, après une longue période d’indisponibilités diverses, HyiHyil a proposé de masteriser une nouvelle campagne. Après plusieurs sondages dans le groupe, il s’est lancé dans la préparation d’une campagne de Donjons & Dragons 4ème édition, avec un scénario personnalisé.
Le groupe s’est encore agrandi petit à petit, pendant les quelques semaines qu’il a fallu pour que chacun de nos personnages soit créé, que l’on apprenne à se familiariser avec nos fiches, et que tout soit prêt pour que la campagne soit réellement lancée.
Nous avons à peine commencé, et nous en sommes encore à une phase de découverte de ce système et cet univers de jeu, ce qui a jusque là impliqué systématiquement un combat par séance.

J’ai à nouveau pris sur moi de rédiger un récapitulatif après chaque séance, mais cette fois de manière beaucoup plus succinte et factuelle. Le but est bien sûr d’avoir une gestion de la campagne moins lourde, mais aussi de permettre un accès aux informations simplifié, ce qui n’est pas de trop pour nous autres presque-novices qui, pour la plupart, n’ont jamais pratiqué de jeu de rôle de ce niveau ou de ce système spécifique (notamment en prenant en compte la version/édition, si importante en termes de jeu de rôles).
C’est une autre forme d’écriture aussi, où penser en termes d’organisation, de lisibilité et d’ergonomie doivent prendre le pas sur le récit roleplay, qui ne disparaît pas pour autant mais doit être circoncis au plus court et au plus factuel, uniquement informatif…

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Dans tout ça, je concluerais que s’il y a bien une chose qui est et a toujours été liée à ma pratique du jeu de rôle quelle que soit sa forme, c’est l’écriture !
De différentes manières aussi, à divers degrés d’implication personnelle, mais l’écriture y a toujours sa place, une place relativement importante pour moi

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Cet article est publié dans le cadre du concours « Vis ma vie de rôliste » organisé par Infinite RPG.

Index des Vadrouilles

2012

– Spring Week 2012 à Wincanton
– WE de jeux à Lyon
– Colloque « Mythologie antique et SFFF »
– IRL Vade-mecum à Toulouse
– Comic Con’ Paris
– IRL Fondus en Aveyron
– Utopiales 2012 à Nantes
– Paris Londres et Hogswatch à Wincanton (novembre)

2013

– Londres et théâtre pratchettien (janvier)
– Concert de la St Patrick au Bikini de Toulouse
– Retour à Londres et Spring Fling 2013
–  Brocéliande avec les Fondus (juillet)
– Mini Vademecumade à Bordeaux (août)

2014

– concert de Volo à Isle (24/01)
– road trip Angoulême et Bordeaux (30/01-07/02)
– concert de Volo à La Courtine (09/02)
– expo Un an dans les airs avec Nicolas Fructus à Nantes (02/03)
– concert de Merzhin et Pigalle au Krakatoa Bordeaux (14/03)
– concert de Malicorne au Rocksane Bergerac (15/03)
– concert de l’ASMA avec Gabriel Yacoub et Gilles Chabenat pour la St Patrick à Montluçon (22/03)
– café littéraire avec Patrick Marcel à la bibliothèque de Bordeaux Lac (29/03)
– festival Zone Franche à Bagneux (4-6/04)
– concert de Merzhin au festival Paroles Sans Frontières à Caen (03/04)
– concert de Abney Park et Steam Tour Paris 2014 (26/04)
– zombie walk à Limoges (10/05)
– concert de Luc Arbogast à Bordeaux (13/05)
– festival Geekopolis (17-18/05)
– festival Imaginales (23-25/05)
– théâtre 28 heures plus tard (31/05)
– festival Geek Faëries (7-8/06)
– soirée inaugurale de Soiréegeek.com au Mad Maker Pub (13/06)
– soirée geek Showtime 1.0 avec Félicia Day et mini-concert du Naheulband (26/06)
– festival Le son continue (12-14/07)
– GN Norlande (18-20/07)
– Futuroscope (13/09)
– Merzhin au festival Pariz Breizh à Argenteuil (19/09)
– Malicorne au Trianon (20/09)
– festival des Utopiales à Nantes (29/10-02/11)
– Merzhin à Châteauroux (08/11)
– Lindsey Stirling à Bordeaux (10/11)
– festival Paris Comics Expo à Paris (22/11)
– Rencontres de l’Imaginaire de Sèvres (13/12)
– Concert-lecture de The Deep Ones au Dernier Bar (14/12)

2015

– Avant-première du film Noob 1 au Grand Rex (11/01)  
– *Exposants La Tannière de l’Ork Bourré au festi Senyu à Epinal (28/02-01/03)
– *Orga Rassemblement en Hommage à Terry Pratchett, parc de Bercy village, Paris (15/03)

– Festi Trolls & Légendes à Mons en Belgique (04-06/04)
– Expo Harry Potter à la Cité du Cinéma (18/04)
– *Orgas Partie démo de Zombicide saison 3 : Rue Morgue + Angry Neighbours au Nid cocon ludique (25/04)
– *Orgas Goûter d’anniversaire du Créateur à la Waaagh Taverne, Paris (26/04)
– *Exposants La Tannière de l’Ork Bourré au festi Geek’n’Troll à Moyen (54) (02-03/05)

Match d’impro équipes Hero Corp vs Montréal au Trianon (18/05)
Geekopolis (23-24/05)
– *Orga Goûter pratchettien aux Lilas (25/05)
– Imaginales (28-31/05)
– Geek Faëries (05-07/06)
– Foire Médiévale de Provins (14/06)
– *Orgas Goûter Pratchettien aux Caves Alliées (20/06)
– Rencontres de l’Imaginaire du Club Présences d’Esprits (21/06)

Grand Pique-Nique des Libellules (28/06)
GN Chroniques de Kandorya (10-14/07)
– *Orgas Picnic pratchettien « British please » (19/07)
– Rencontres de l’Imaginaire & Concert Naheulband à Brocéliande (24-26/07)
– Elven Beach & Dwarf Beer Club à Paris Plages et au Dernier Bar (02/08)
– Murder Warhammer 40k Dark Heresy (15/08)
– *Orgas Café Jeux Pratchettien (23/08)
– *Exposants La Tannière de l’Ork Bourré à la Convention du Grand Nain Porte Quoi aux Pavillons-sous-Bois (26-27/09)
– Festi We Do BD/Festiblog (10/10)
– Partie de Gamescape [Team Enclave de M. Fogg, Salle Gustave Eiffel] (11/10)
– Festival « Et si on jouait ? » à Freyming-Merlebach, avec concert de Naheulbeuk (24-25/10)
– Soirée « Minitel & Fulguropoing » au Grand Rex (28/10)
– Festival des Utopiales à Nantes (29/10-01/11)
– Projection aux Lilas de « Les Dissociés » en présence des acteurs, un film Suricate (16/11)

Chapeau noir (Sir Terry Pratchett)

Après le borsalino vert, c’est le chapeau noir.

Sir Terry Pratchett, à 66 ans, s’en est allé ce jeudi 12 mars, bien installé chez lui entouré de ses proches et son chat selon son choix, défendant un de ses combats jusqu’au bout, comme un dernier bras d’honneur à l’Enquiquinement qui parasitait sa vie ces dernières années.

On a beau s’y attendre, ça arrive toujours trop tôt…

Je n’ai pas de mots tellement cet homme et son oeuvre font partie intégrante de ma vie et ont de l’importance dans ce que je suis.

J’aurais pourtant beaucoup à dire, et un peu de quoi raconter, mais je ne peux pas.

A nouveau, je trouve un peu de réconfort dans la déferlante de réactions et d’hommages qui s’est levée en un rien de temps, et retrouver quelques amis dans le froid d’un parc parisien autant que les toasts portés ici et là en pensées communes m’ont fait chaud au coeur.

« La Tortue Se Meut. »

Avant-première du film Noob 1 au Grand Rex (11/01/15)

En ce dimanche de début d’année, dans un climat assez tendu après l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo et ses suites, HyiHyil et moi nous avons suivi le flot des manifestants le temps de nous rendre au Grand Rex, pour profiter d’un évènement culturel de la plus haute importance (ou pas) : l’avant-première du long-métrage de Noob !

Après une campagne de crowdfunding particulièrement réussie et soutenue, cette bonne websérie démarrée en amateur sur le domaine des mmorpgs et leurs gamers présentait finalement le premier volet de son adaptation en film.

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Dans un premier temps, nous avons atteint le hall du Grand Rex, que je découvrais – et c’est bête à dire, mais j’adore leurs plafonds. 

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La boutique de produits dérivés officiels de la série était là, ainsi qu’une (très) petite exposition sur les adaptations BD de Noob et le tournage du film en Haute-Normandie.

Quelques personnalités de la série venaient de temps en temps dans la foule pour se proposer au jeu des dédicaces, ce qui nous a permis d’approcher brièvement Sparadrap, Kubi, JBX, Spectre…

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(à noter : en haut à gauche, le magnifique « caca de Sparadrap » qui redémarrait son stylo)

Apparemment il y avait aussi un jeu de piste en cours, organisé par JBX, mais aucune info n’était indiquée là-dessus.
L’ensemble de ce moment était plutôt confus, jusqu’à ce que le hall soit évacué pour permettre une petite pause restauration et reformer les files d’attente sur le trottoir.

Quand on est arrivés à nos places réservées, on a eu le plaisir de découvrir des petits sacs cadeaux, contenant notamment un billet de la monnaie ayant cours sur Olydri, le monde virtuel de Horizon, le jeu pratiqué dans la série. Et aussi diverses réductions chez des partenaires, un badge d’une des trois factions jouées dans le jeu…

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En réservant son billet, on choisissait d’ailleurs sa faction, et il était chaudement recommandé de s’habiller selon un code couleur lié à ces factions.
Le public formait ainsi trois sections représentatives de la série – jaune pour l’Empire, vert pour l’Ordre, rouge pour la Coalition – dotées de leurs propres slogans à répondre aux cris de ralliement, ce qui donnait un beau dynamisme général et une certaine réactivité entre les rangs et la scène.

La soirée s’est ouverte sur une première partie très interactive, avec une sorte d’épisode spécial joué en live, avec la participation du public.
Des séquences filmées ou des décors de la BD projetés en direct sur le grand écran, enchaînées avec des développements joués sur scène, qui amenaient des « épreuves » impliquant le pubic : une pluie de billets à collecter, des enchères à mener pour équiper les factions, une partie de « Danse avec les Noob »…

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(nous étions de la Coalition, les grands perdants de ces avant-premières – c’est ça, de jouer la Destruction…)

C’était très vivant, très transmedia, très fidèle à la série et dans la droite ligne de son esprit créatif et « RP » (roleplay, immersif/réaliste).

Sans en vivre professionnellement, les acteurs de la série sont d’un niveau tout à fait honorable et occupent la scène avec brio.

Dans la foulée de l’entracte, on a été régalés de quelques fausses pubs, avant la diffusion du film Noob en avant-première, comme la veille.

http://www.youtube.com/watch?v=TgtixdI4IOk

http://www.youtube.com/watch?v=Ihkz9znxHIY

http://www.youtube.com/watch?v=NIgocD_j2uA

Le film en lui-même est à l’image de la série : trés référencé gamer mais appréciable même sans pratiquer (ou alors c’est juste moi qui baigne un peu trop dedans sans en être), avec quelques longueurs liées à la mise en place de l’univers et d’une intrigue faite de complots et luttes de pouvoirs complexes, mais surtout beaucoup d’humour, de classe, de bonnes idées, d’inventivité et de spontanéité.

http://www.youtube.com/watch?v=BB2mT62LMoM

Aussitôt après la fin de la projection, le 2° entracte a été zappé et toute l’équipe de Noob s’est réunie sur scène, pour parler de la genèse du film, raconter des anecdotes de tournage, et faire le point sur cette grande aventure, les autres projets à venir et le chemin parcouru, jusqu’au film lui-même.

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Au final, on a bien rigolé et ça nous a permis d’oublier le reste pendant un moment – avec pourtant quelques rappels au terrorisme récent et à la cause de la manifestation du jour, par quelques allusions à la liberté glissées ça et là ; et c’était un beau moment pour nous qui aimons la série. happy

Concours 42 !

Vous le savez, ToTiTree n’a jamais eu et n’aura jamais la prétention d’être autre chose qu’un simple (tout) petit blog, surtout personnel, sans préoccupations particulièrement développées d’influenceur, de prescripteur, de communicateur ou que sais-je…

Et c’est d’autant plus vrai depuis quelques mois années, où j’ai des difficultés à trouver l’énergie de le tenir encore – beaucoup de difficultés, toujours plus.
Le moindre soupçon de contrainte ou de pression m’est tout simplement devenu quasi ingérable, pour diverses raisons (que vous identifiez ou devinez probablement, en me connaissant un minimum en-dehors du blog)Et pourtant il m’arrive encore de parvenir à boucler une chronique par ci, une chronique par là, et je ne me résouds toujours pas à abandonner définitivement le blog, alors même si c’est cahin-caha, ToTiTree continue !

Depuis presque 3 ans, mon blog a aussi sa page Facebook, pour tenir au courant des nouveaux articles publiés, ainsi que de quelques-unes de mes activités et lectures du moment, au fil de l’eau. Pour en glisser trois mots dans l’attente d’une chronique plus complète – ou pas.

Récemment, cette page de Facebook de ToTiTree a donc reçu son 42ème « liker », ce qui à mon échelle est plutôt pas mal, et la coincidence de ce chiffre éminemment geek me fait très plaisir…

Ajoutez à ça les 10 ans de mon blog que je décide de fêter un peu en avance (d’à peine un mois) par la même occasion, et paf ! ça fait des chocapics je profite de l’occasion pour vous saluer et vous remercier très chaleureusement, en vous proposant un concours pour gagner un film librement adapté d’une grande oeuvre littéraire, que j’avais bien aimé : le Sherlock Holmes de 2009 par Guy Ritchie !

    

Pour tenter votre chance, vous pouvez simplement poster un commentaire ici-même, ou bien faire le lien avec Facebook en commentant le statut de ToTiTree.

Sur le blog, indiquez une adresse mail que vous consultez régulièrement, et sur Facebook, surveillez votre messagerie, car c’est par ces moyens que je contacterai l’heureux(e) gagnant(e), tiré(e) au sort après le dimanche 14 décembre 2014, date de fin des participations.
Une annonce sera également faite sur la page Facebook après cette prise de contact.

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Bonne chance !

EDIT 15/12/14 : The Hat a parlé, c’est Snow qui remporte Robert !
Merci à tous ceux qui ont joué le jeu

Road Trip Angoulême & Bordeaux

Quand on part vadrouiller, c’est quand même vachement bien d’avoir sa voiture sur place. C’est moins de frais que le train, c’est moins de contraintes de valises, c’est un peu plus autonome.
Jusque là j’hésitais encore à me lancer dans des longs trajets seule, surtout avec mon désamour des autoroutes et voies d’insertions sur axes rapides.
Mais j’avais quand même bien envie d’aller voir ma Solly coincée dans sa cambrousse bordelaise, et ma Linou et les coupains du coin… Et sur le trajet, je pouvais faire étape chez Oupa.
Et même en profiter pour faire un tour au festival de BD d’Angoulême

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Pas facile de s’y repérer en avance tellement le site était mal foutu et pas tenu à jour, mais à force de creuser j’avais repéré la présence annoncée de Boulet (hiii!!! Petit Dieu Numéro 1 !), Davy Mourier, Régis Loisel (hiii!!! Petit Dieu Sans Numéro !), David Chauvel, et un trio de choc pour Hero Corp: Simon Astier, Sébastien Lalanne et Olivier Peru ! (explosion de couinage)

J’avais récupéré une entrée pour le samedi et le dimanche grâce à la blogueuse MarieJuliet et à une consoeur sur Facebook, mais je n’ai finalement pas beaucoup profité du samedi, étant arrivée fort tard suite à moult imprévus (notamment: l’alim’ de l’allume-cigare n’a pas fourni assez de jus pour l’énorme pompage de batterie demandée par le gps sur le phone, et le temps qu’il se remplume un minimum j’ai navigué à vue avec l’atlas routier mais j’ai légèrement trop dévié, puis l’a fallu choper un bus, et j’ai trouvé le moyen de me perdre à pied…), si ce n’est pour retrouver Oupa et la soeur de son Monsieur, et faire un peu de repérage niveaux tentations et horaires de dédicaces pour le lendemain.
Ah oui, et on a aussi rencontré Patrick Baud que Oupa chassait pour sa contribution à la revue Aaarg! dans un bar à côté.

Le dimanche donc, retour au festival avec Oupa. On a commencé par voir que la file d’attente en avance pour Davy Mourier était trop bondée pour s’y glisser, on a traîné un peu, j’ai appris que Loisel n’était pas venu, j’ai pas trouvé David Chauvel, alors j’ai plutôt été prendre place dans la déjà longue file-en-avance pour Simon Astier que je ne voulais absolument pas louper, pendant que Oupa retournait compléter ses achats et que je lorgnais sur la file de Davy Mourier, puis celle de Boulet arrivé en avance, qui avançaient petit à petit…

Mais j’ai bientôt vu Simon Astier finir sa clope avant d’entrer, se faufiler jusqu’à sa place avec Sébastien Lalanne et Olivier Peru, et notre serpentin se mettre à bouger par à-coups. J’avais acheté le premier tome de la BD de Hero Corp par précaution, mais c’était surtout mon coffret DVD que je voulais faire dédicacer… Ce qui ne posa aucun problème quand mon tour arriva, et que Simon déballa tout le coffret pour coller à leur tradition d’un puzzle-dédicace super sympa
Comme je les avais vus faire les cons pour des photos auparavant, j’ai osé en demander une, grâce à Oupa revenue entre-temps, et je dirais que ça claque pas mal
Bon par contre, le papotis fut super court, mais la queue était encore longue derrière moi, et pis j’étais à moitié buguée, de manière très prévisible

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Après ça, Davy Mourier était parti, mais pas grave, Boulet était toujours là – la file était même trèèès longue. En patientant, on a échangé 3 mots avec nos voisins de file, bouquiné, et fini nos achats (j’ai notamment craqué pour l’intégrale de Grand Vampire de Sfar).
Un peu avant d’arriver à mon tour, j’ai pu saisir des bribes des conversations avec les précédents fans en dédicace, où Boulet parlait de la face cachée de la lune et de son expérience en impesanteur par vols paraboliques avec le CNES, d’une voix de basse légèrement poulpifiante coeurwub

Et une fois devant lui on a parlé de Terry Pratchett, vu qu’il est fan aussi et qu’on l’avait contacté avec le Vade-mecum pour ses dessins d’inspiration Disque-monde, on a papoté des dernières sorties, etc, et j’ai même réussi à lui avouer mon culte perso de Petits Dieux dont il est le numéro 1, bref: c’était chouette arf

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Pour se remettre de toutes ces émotions (et de la fatigue de la journée), on s’est posées au bar de la veille, où l’équipe de Aaarg! était toujours là… Je tournais autour depuis le samedi, alors je me suis décidée à leur prendre un numéro juste au moment où ils commençaient à ranger, en m’auto-arguant que la couverture et l’interview de Riff Reb’s feraient sûrement plaisir à SolSol (et il semblerait que ce fut réussi).

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Pendant le temps que j’ai passé à squatter à la Oupa House, j’ai aussi profité d’un glandage intensif avec des mordus de vidéos pour ajouter quelques références à mes propres lacunes culturelles (j’ai notamment enfin vu un Rob Zombie et un Frères Farrelly en entier), j’ai joué pour la première fois au nouveau jeu de plateau Disque-monde, Les Sorcières, et on a fait une mini balade autour d’une écluse, un chouette p’tit coin smi
(et à défaut de sortir ma Bridgette, j’ai quand même tenté quelques photos à l’arrache sur le phone)

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Ensuite, j’ai repris la route pour aller chez Linou, à côté de Bordeaux. 
On a beaucoup beaucoup papoté, on s’est goinfrées de raclette, j’ai fait des crêpes (la Chandeleur m’a fait ressortir l’appareil et il ne rentre jamais bien longtemps depuis ^^ d’autant plus que j’avais des recetes sans oeufs à expérimenter pour Linou), j’ai admiré Stella qui ne m’a pas laissée l’approcher à plus d’un mètre, fidèle à elle-même ha, et on a joué au scrabble (ce qui me donna l’occasion de reprendre un peu l’écriture avec les p’tits défis qu’a lancé Mirliton entre amis facebook).

J’ai aussi été chercher Solly, j’ai gagaté sur Fnut en mini balade, on a mangé chez Linou, j’ai amené Solly à Bordeaux où on a traîné un peu avec son Mister – en baguenaudant agréablement dans des boutiques de lingerie (cherchez pas), des librairies, une super bouquinerie, et en slurpant un fort bon thé macaron-cassis-violette – avant que je rentre chez Linou.

Le lendemain, j’ai fait une nouvelle étape pour rencontrer Thalyssa et ses trois poilus, j’ai pas vu passer le temps et j’ai fini ma route de nuit pour faire ma dernière étape de retour chez Oupa…
Et j’ai terminé mon périple le jour suivant, histoire d’avoir au moins une journée de récupérage avant le nouveau concert de Volo prévu par chez nous arf

J’ai fait 900 kilomètres et environ 14h de route, dont une partie sur voies rapides et de nuit, et même réparti sur 7 jours c’est une sacré performance pour moi, et du même coup j’ai repris confiance sur les voies rapides et ça, ça change tout !
J’espère bien pouvoir faire d’autres road trips par la suite, et le plus souvent possible, parce que bon sang que j’adore baguenauder et voir des potes, quoi. ni

Encore des challenges !

Et hop, je me rajoute 2 autres challenges parce qu’ils sont trop beaux et que je suis certaine de pouvoir les mener à bien:

Tout d’abord, pour le plaisir (sadisme?) des yeux, le challenge « Oh my! cette couverture » propose de « trouver LE livre à la couverture qui vous semble la plus moche, la plus kitch ou soyons fous, une qui soit moche et kitch, de le lire, et d’en faire un billet. »

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Comme il faut n’en faire qu’un – sensément celui à la couverture la plus moche, mais je pense que le premier qui se présentera sera le bon, pour moi, par précaution vu mon rythme de bloguage aléatoire, que ça peut être dans tous genres confondus (parce que la romance n’a pas le monopole des couvertures pourries), et que ça peut marcher pour une ancienne édition d’un titre réédité depuis (et lu) sous un meilleur habillage, c’est plutôt facile en fait, surtout dès qu’on lit aussi un peu de vieille SF happy

Il faut le boucler avant le 15 juillet, mais en six mois je devrais pouvoir. J’ai déjà une idée, en fait. huhu

*

Et puis il y a la très amicale et pratchettienne Guylde des Valheureux Rapporteurs du Savoyr Mystique qui organise la Lecture Lama, à l’image de cette année 2014 baptisée du Lama Réciproque (ou Alternatif, selon le Savoyr des Rapporteurs), un challenge décalé bien dans l’esprit de la Guylde et concernant toutes les lectures de SFFF, pas seulement du Terry Pratchett, bien au contraire !

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En reprenant les signes zodiacaux du Disque-monde, on trouve 13 catégories, avec des noms euh… spéciaux, et le but est donc de lire des livres SFFF et de leur attribuer une des catégories, en expliquant pourquoi (farfelu et humour recommandés). wiwi

Pour 7 lectures de catégories différentes, on obtient un lama de bronze,
Pour 10 lectures, un lama d’argent,
Pour 13 lectures, un lama d’or,
et pour + de 13 un « coup de pierre de lama » parce que c’est triché. xd

Et les lectures sont donc à attribuer à :

Catégorie de la Chaussette Hurlante
Catégorie du Navet Céleste
Catégorie de la Vache du Paradis
Catégorie de l’élan volant
Catégorie de Gahodie, le Vase de Tulipes
Catégorie du Bigorneau Joufflu
Catégorie de la Ficelle Nouée
Catégorie de Mubbo, la Hyène
Catégorie d’Okjock le vendeur
Catégorie du Portail Potentiel
Catégorie des deux gros cousins
Catégorie de Wezen le kangourou à deux têtes
Catégorie du Radiateur Affamé

Pour participer, il suffit de s’inscrire, puis à chaque livre lu, poster sur les Tablettes (forum) des Rapporteurs, dans le sujet prévu pour la catégorie dans laquelle on veut le mettre, et justifier en quoi il correspond à la thématique (à cause de la couverture, d’un personnage, d’un objet présent, d’un lieu… en fonction de votre interprétation de la catégorie, aussi!).

Et même si vous voulez éviter de vous inscrire sur un forum, vous pouvez aussi le faire par la page Facebook des Rapporteurs, qui le rapporteront sur les Tablettes, fidèles à leur dénomination ! arf

Y’a plus qu’à lire et se prendre au jeu… Ne sentez-vous pas déjà le regard du lama fixé sur vous ? biggrin

Le Huitième Bloguanniversaire

Eh ben voilà, le temps passe, et ça fait déjà 8 ans que je blogue !

Alors au tout début c’était sur 20six vioc et avec le recul ça ressemblait plutôt à un skyblog hin (j’ai coutume de dire que je le voyais comme une évolution de mon journal intime sunglasses) (eh oui, je ne connaissais ou ne voulais pas aller sur Facebook, à l’époque – ça a changé pas mal de choses par la suite roll).
Ensuite je suis passée sur over-blog, et il y a environ 5 ans j’ai commencé à plus m’orienter sur un blog de lectures (et de concerts et de vadrouilles et d’autres trucs).
Et puis c’est aussi à peu près dans ces eaux-là que j’ai commencé à fréquenter les pratchettiens du Vade-mecum.

Mon p’tit blog, il a toujours été pas super régulier et un poil brouillon, un peu en marge et sans prétention, avec des visiteurs qui peuvent probablement se compter sur les doigts de… disons deux mains et un pied grin mais sympas comme tout et fidèles – et il a toujours son importance pour moi. huhu

Je ne suis généralement pas très portée sur les anniversaires, mais quand même, 8 ans, c’est symbolique (pour tout pratchettien qui se respecte ^^), donc j’ai soudainement senti poindre l’envie de marquer le coup… avec un ‘tit cadeau à faire gagner à mes copinautes !

Alors ça va être très simple : je vous offre un calendrier du Disque-monde 2014, illustré entièrement par notre fierté nationale Marc Simonetti ni, histoire de bien démarrer une nouvelle année de lectures et de blabla well

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Et comme je suis chez moi, et que je tiens à ce que ce soit un vrai cadeau qui vient du coeur et qui fait plaisir à offrir, je vais me permettre de sélectionner moi-même et secrètement les participants au tirage au sort, parmi ceux que j’estime connaître et apprécier suffisamment (et ils sont peut-être bien plus nombreux que vous le croyez happy), et qui auront posté un commentaire sous ce présent billet. C’est la seule condition.

Si vous voulez juste commenter mais que vous avez déjà ce calendrier, que vous ne saurez pas quoi en faire, et/ou que vous ne le voulez vraiment pas, précisez-le (je verrai ce que je peux faire, ça peut toujours s’arranger).
Ah oui, et veillez quand même à renseigner une adresse mail valide et consultée régulièrement, dans le formulaire du commentaire, sinon je ne pourrai pas vous contacter pour vous dire que vous avez gagné ! nanere

Je ne pose pas de date, pas de limite de durée, je bouclerai et ferai le tirage au sort quand il sera temps et que j’en aurai envie, comme ça viendra. zen

Le résultat sera annoncé sur la page Facebook du blog smile
(et peut-être ici-même aussi mais c’est moins sûr)

Alors à vous de jouer, mes potos (bloguo ou pas, hin) !!!

Petit point challenges

J’avais un peu oublié qu’avec ma récente chronique du classique de William Gibson, Neuromancien, j’avais avancé dans le Challenge des Chefs-d’oeuvre de la SFFF chez Snow !

      

Voilà qui me fait grimper les échelons dans mon niveau « Jules Verne », qui consiste, rappelons-le, à lire dans la liste de grands classiques proposés 1/10ème des titres dans un des genres de la SFFF (soit 9 livres en SF, ou 2 livres en Fantastique, ou 7 livres en Fantasy).
Comme j’ai aussi L’âge de diamant toujours à chroniquer, et bien d’autres dans ma PAL et peut-être même des relectures à venir pour chroniquer d’anciennes lectures, je passerai peut-être au niveau au-dessus à l’avenir grin

Pour l’instant, j’ai donc :

– [FANTASY] Les voies d’Anubis (Tim Powers) (juil. 12)
– [SF] Neuromancien (William Gibson) (déc. 13)
* [SF] L’âge de diamant (Neal Stephenson)

* * *

J’espère aussi avoir lu et/ou chroniqué de la Mythic Fantasy d’ici le 21 mars, pour le Winter Challenge du RSF blog.

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* * *

Et puis, en février ce sera le Mois de Thomas Geha sur Book en Stock, et je vais recevoir le tome 1 du Sabre de sang chez Folio SF, j’ai hâte d’y tâter et de papoter chez Dup et Phooka !

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* * *

Et enfin, le JLNN s’est terminé sans que je parvienne à chroniquer ce que j’avais prévu, mais Lune a trouvé un autre moyen pour prolonger cette sympathique initiative: faire du dimanche le jour du court, pour continuer à explorer ce format, mais d’une manière plus simple smi

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2013: le Récap Bloguesque

Bon, eh bien maintenant que le Récap’ 2013 est à clôturer – et que janvier 2014 est déjà bien entamé, je voulais faire non pas un bilan, vu comment mon bloguing reste décidément très aléatoire et incomplet, mais plutôt un petit focus sur mes meilleurs coups de coeur de l’an passé…

Mais en fait, en examinant ce que j’ai pensé à lister tout au long de l’année, je me rend compte que quasiment toutes mes lectures ont été des coups de coeur ! Surtout en SFFF.

Il faut juste que j’en chronique encore une bonne partie…
Et j’ai tellement de retard constamment auto-alimenté que je n’ose même plus lister ma PAC (Pile A Chroniquer), ni ma PAL d’ailleurs.
J’ai du mal à trouver la motivation de m’y coller, et pourtant j’ai toujours très envie, je dirais même besoin, de continuer à chroniquer toutes mes lectures, mes visionnages, mes vadrouilles, mes bricoles…
L’idée revient souvent de refaire des petites revues en quelques lignes, pour en parler quand même en attendant de faire des chroniques, sans pour autant forcément m’imposer un rythme, qu’il soit mensuel ou autre. Mais bof, je sais pas, pour l’instant ce format ne m’emballe toujours pas des masses. Je tenterai peut-être quand même à l’avenir, on verra.
J’ai aussi des envies et de vagues idées de réaménagement de mon blog (sans trop être sûre que ce soit techniquement faisable pour moi, ni pour l’instant que ça en vaille vraiment la peine).

Bref, si vous me connaissez, vous savez aussi plus ou moins que je traverse une période délicate et difficile d’une manière générale ces temps-ci.

Je me contente donc de me dire que ça finira bien par revenir, et en attendant je fais comme ça vient, ou pas, et puis voilà happy

*

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Si je devais quand même gratifier/dégager quelques mentions très spéciales, ça donnerait ce top 10 :

Anno Dracula (Kim Newman) que j’ai adoré,

Âmes de verre (Anthelme Hauchecorne) qui m’a bluffée,

Sans Âme (Gail Carriger) qui fut une découverte fort sympa,

Un privé sur le Nil (Sylvie Miller & Philippe Ward) qui a tenu ses promesses et sa place dans mon coeur,

Rue Farfadet (Raphaël Albert) qui m’a beaucoup séduite aussi,

Le magicien et le golem (Philippe H. Besancenet) qui fut une petite découverte très sympa,

Haut-Royaume (Pierre Pevel) qui a encore renforcé ma fanitude,

Le Déchronologue (Stéphane Beauverger) qui m’a mené au bout de son voyage, le chapeau bien bas,

Le rêve du prunellier (Rozenn Illiano) qui m’a ravie,

Réalité 5.0 qui est une des meilleure anthologies multi-auteurs que j’aie lue.

*

Voilà. Sur ce, je nous souhaite une fabuleuse année 2014, avec toujours plus de bonnes lectures et de belles rencontres en tous genres ! well

Nouvel An 2014 à Lyon

Or donc, pour passer le nouvel an j’ai eu le plaisir de retourner à Lyon du 29 décembre 2013 au 2 janvier 2014. smi

J’y ai passé un chouette réveillon chez Grishka – occasion pour laquelle j’avais fait les flocons en papier dont je parlais dans mon dernier billet.
Et j’en ai profité pour me balader et/ou papoter avec Lael et sa mom’, Ani‘, et une de mes plus vieilles copines pas revue depuis un bail, et Blop (blogueuse que je rencontrais en vrai pour la première fois), et Fred Morwen et ses deux cowboys, et la Chiara’s Family…

Le p’tit côté guide touristique de Blop était un vrai bonus, le Sol Café était bien ; ça m’a fait très plaisir de voir ou revoir tous ces gens bien, et puis Lyon c’est un petit peu beau et cool, quand même. Juste un peu. Toujours. huhu cerveau bave

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(lampadaaaiiiires !!!)      (et absinthe+moustaaache)

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Bon, toujours pareil, très peu de photos à la base, à l’arrache sur le smartphone avec beaucoup de tri derrière ; j’aurais aimé en faire plus et des meilleures… m’enfin c’est toujours ça arf

Récap 2013

Livres lus et chroniqués:

SFFF: 24

– Anno Dracula (Kim Newman) (jan. 13)
– L’odyssée du temps, 1: L’oeil du temps (Arthur C. Clarke & Stephen Baxter) (jan. 13) @
– Le Sidh, 1: Âmes de verre (Anthelme Hauchecorne) (avr. 13)
– Le Protectorat de l’Ombrelle, 1: Sans âme (Gail Carriger) (mai 13)
– Lasser, 1: Un privé sur le Nil (Sylvie Miller & Philippe Ward) (mai 13)
Krondor/La Guerre de la Faille, 1: Magicien (R.E. Feist) (mars 13)
@
Sylvo Sylvain, détective privé, 1: Rue Farfadet (Raphaël Albert) (mars 13)
Un bonheur insoutenable (Ira Levin) (juin 13)
  Le Trône de Fer, 1 [A Game of Thrones] (George R.R. Martin) (juin 13) @
Le magicien et le golem, 1: L’armée du seigneur noir (Philippe H. Besancenet) (août 13)
– Feux croisés (Nancy Kress) (août 13)
La Longue Terre (Terry Pratchett & Stephen Baxter) (août 13)
– Et pour quelques gigahertz de plus… (Ophélie Bruneau) (août 13)
– Haut-Royaume, 1: Le Chevalier (Pierre Pevel) (août 13)
– Le Déchronologue (Stéphane Beauverger) (septembre)
– La vieille anglaise et le continent (Jeanne A-Debats) (septembre)
Extraits des archives du district (Kenneth Bernard) (oct. 13)
– Antho noire …pour nuits blanches (collectif) (oct. 13) [challenge JLNN]
– Neuromancien (William Gibson) (nov 13)
– Le chant des Psychomorphes (Laurent Whale) (nov 13)
– Le rêve du prunellier (Rozenn Illiano) (nov 13)
– Moi, Cthulhu (Neil Gaiman) (déc. 13)
– Réalité 5.0 (anthologie) (déc. 13)
[Dr Who book] L’horloge nucléaire (Oli Smith) (déc. 13) 

*

Litt. générale, jeunesse et policière: 4

Le Poulpe, 11: La pieuvre par neuf (Paul Vecchiali) (juin 13)
– Les chroniques d’Edimbourg, 2: Edimbourg Express (Alexander McCall Smith) (juil. 13)
– Pauvre Miss Finch (Wilkie Collins) (juil. 13)
– Extrêmement fort et incroyablement près (Jonathan Safran Foer) (août 13)

*

Litt. graphique: 2

Orbital, 1: Cicatrices (Pellé & Runberg) (avr. 13)
– Le Scrameustache, 12: La saga de Thorgull (Gos) (juin 13)

* * *

Vidéo:

– Dr Who : 609 Night Terrors (mai) , 610 The Girl Who Waited (mai) , 611 The God Complex (juin) , 612 Closing Time (juin) , 613 The Wedding of River Song (juin)
– Dr Who: specials et saison 7 + Proms + The day of the Doctor
– The Big Bang Theory : Saison 1 (2007, 17 ép.)
– Les enquêtes de Murdoch : Saison 1 (2008, 13 ép.)
– Les enquêtes de Murdoch : Saison 2 (2009, 13 ép.)
– Les enquêtes de Murdoch : Saison 3 (2010, 13 ép.)
– Les enquêtes de Murdoch : Saison 4 (2011, 13 ép.)
– Les Chevaliers du zodiaque: Version Abrégée
– Le Hobbit, 2 : La désolation de Smaug
– et autres…

* * *

IRL:

– Le trio en tournée: Arnaud Tsamere, Jérémy Ferrari et Baptiste Lecaplain au Zénith de Limoges (10/01/13)
– Londres, The Fifth Elephant à Reading, Dodger à Abingdon (janvier)
– Concerts de la St Patrick au Bikini de Toulouse (mars)
– Festival Trolls & Légendes à Mons (Belgique) (29-31/03/13)
– Wincanton Spring Fling (mai)
– Combo de festivals: Imaginales à Epinal et Geekopolis à Montreuil (24-26/05/13)
– Festival des Fééries du Bocage (01-02/06/13)
– Combo Festival de St Chartier et Proms Doctor Who (12-13-14/07/13)
– Brocéliande avec les Fondus (juillet)
– Festival Charivari Renaissance à Billom (31/08-01/09)

– Mini Vademecumade à Bordeaux (août)
– Festival Renaissance du Roi de l’oiseau au Puy-en-Velay (21-22/09/13)
– Festival des Utopiales à Nantes (et visite parisienne) (31/10-03/11/13) 
– Wincanton Hogswatch 2013 (novembre)
– Festival Rencontres de l’Imaginaire de Sèvres 2013 (décembre)
– Nouvel An à Lyon chez Grishka (19/12/13-02/01/14)

Utos 2013

Comme je le disais donc, je retournais aux Utos cette année.

Le jeudi 31 octobre, j’ai fait étape à Paris, où je suis retournée voir le musée des Arts & Métiers. C’était aussi l’occasion de rencontrer enfin en vrai Véro, pratchettienne qui vient avec nous à la grande convention Disque-monde britannique l’été prochain, et autant dire qu’on a pas mal papoté

On a commencé par l’expo Mecanhumanimal de Enki Bilal, bien intéressante (même quand on ne connaît pas bien l’auteur – perso je n’ai que feuilleté Un siècle d’amour il y a fort longtemps) et qui présente de fort belles choses, entre le trait si caractéristique de cet artiste (crayonnés, taches de bleu, rouge qui ressort comme une flaque de sang dans la neige/grisaille…) et des inventions très steampunk…

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© Véro’

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On a ensuite enchaîné avec le musée lui-même (ce que je n’avais pas eu le temps de faire la dernière fois), et même si on a plutôt survolé tout en papotant, c’était passionnant et magnifique.

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On a même pu grapiller des bouts d’une visite guidée fort sympathique où la guide était géniale, très impliquée, passionnée et passionnante, légèrement rétro et classe elle-même
Pour ça, je pense notamment à la démonstration du phonographe et aux débuts de l’électricité comme divertissement mondain.

Après un grignotage au musée, Véro est repartie et j’ai traîné encore un peu pour revoir la chapelle.

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En repartant, j’ai enfin découvert le fameux quai on ne peut plus steamé de la station de métro Arts & Métiers, que je n’avais encore jamais abordée par là.

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J’ai continué en direction du Muséum d’Histoire Naturelle, où je pensais visiter une expo sur la galerie de l’évolution au temps de la Belle Epoque.
Le hic, c’est que le Jardin des Plantes – et donc tout l’ensemble – fermait plus tôt que ce que j’avais noté, je m’y suis donc cassé le nez. Pas trop de regrets, je n’aurais pas eu beaucoup de temps pour en profiter, de toute façon.

Je me suis donc contenté de la fontaine Cuvier, et je me suis calée avec Nepo pour qu’on se retrouve gare de l’Est (rien à voir avec la choucroute, juste que c’était le plus pratique pour nous deux).

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J’y ai fait mon baptême de Starbucks, on a papoté, c’était bien cool de se revoir, et elle m’a passé les cartes postales qu’on a initiées pour la pub du Vade-mecum.

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Comme elle partait dans la même direction que moi, on a encore papoté un bon moment dans le RER.
Puis j’ai retrouvé TigerLilly chez qui je passais la nuit avant le vrai départ pour les Utos, avec Vert aussi, le lendemain matin.

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Le vendredi, donc, nous sommes parties et arrivées sous la pluie, mais c’est pas grave, Nantes est toujours aussi belle !

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(erf, c’était mieux en bleu et or) – (oh, un champi de mario !)

Dès le pass « presse » récupéré (en tant que blogueuse), j’ai fait mon premier tour traditionnel au coin librairie, où j’ai tout de suite retrouvé ma coupine Tep’
J’ai aussi fait mes premiers achats, et salué quelques blogueurs (dont Lhisbei et Mr du RSF blog).
Un petit tour au bar pour repérer la nouvelle disposition des lieux, et je ne sais plus trop ce que j’ai glandé ensuite avant d’aller à la conférence sur le merveilleux livre Un an dans les airs.

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Je m’étais dit que j’en partirais une demie-heure en avance, pour être dans les premiers de la file d’attente pour la dédicace de Nicolas Fructus qui suivrait (et poursuivre avec tous les autres prévus à ce créneau-là à la librairie), mais bien sûr, c’était tellement intéressant et cool que je n’ai filé qu’aux dix dernières minutes.

J’ai bien fait quand même, la file était conséquente…
Et en fait, à partir de ce moment-là, j’ai enchaîné les papotis de files d’attente aux quatre coins de l’espace librairie (à l’atmosphère de plus en plus surchauffée), avec les potes et les quelques échanges au hasard des files.

Pendant que le Grand Nicolas Fructus faisait des merveilles, ses voisins aux files vides tentaient d’attirer les lecteurs, et avec Raphaël Albert d’un côté et Laurent Whale de l’autre, il y avait de quoi se marrer

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Raphaël Albert parviendra-t-il à s’éclipser à temps pour aller manger? Suspense…

Seule Jeanne-A Debats manquait à l’appel, mais je ne doutais pas de pouvoir l’alpaguer plus tard. En attendant, je fus fort fière de mes premières dédicaces sur Un an dans les airs 

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J’ai aussi été acheter le premier roman de Laurent Whale, parce que même en ayant fait un peu de retape pour Les pilleurs d’âme dans la file, je ne pouvais humainement pas le laisser comme ça
(bon, aussi parce que j’ai pas encore eu le temps de lire Les étoiles s’en balancent et donc que c’est un peu tôt pour que je m’achète Les damnés de l’asphalte bien que j’en crève déjà d’envie, alors que rien ne me retenait pour Le chant des psychomorphes)

Après autant de gniii intérieurs, j’ai suivi la duchesse Ayako pour faire signer l’antho des Utos 2013 par Ian McDonald et Peter Watts, et on a rejoint d’autres amis dans la file pour Orson Scott Card.
Un peu prise au dépourvu, j’ai légèrement foiré mon choix de livres à faire dédicacer, mais c’est pas grave.
Il a un chouette paraphe, et il était plutôt sympa – il a blaguouné sur mon bibi – même si je n’ai pas encore écouté les retransmissions de ActuSF pour voir ce que sa vision de mormon pouvait donner aux conférences.

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En passant, j’ai ensuite salué Lionel Davoust, toujours aussi sympa et adorable.

Et on a filé direct attendre pour Max Brooks, stratégiquement installé dans un autre coin. Bon, c’était des signatures en mode gribouillis à la chaîne, mais le sourire et les petits mots font toujours plaisir, et il a accepté avec plaisir les photos que les copains lui demandaient.
(et puis, *Max Brooks*, quoi !)

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On se liquéfiait de plus en plus, mais Ayako est allée retrouver Nicolas Fructus dans un coin très encombré et étouffant de l’espace illustrateurs, pour utiliser le ticket d’attente qu’elle avait obtenu le matin quand il s’était rendu compte que tout le monde ne passerait pas cette fois-là.

A ce moment-là, Mélusine arrivait, on a donc été prendre l’air pour récupérer les clés de notre studio de 4 à l’hôtel (qui fut vraiment un très bon plan).

De retour aux Utos un peu plus tard, j’ai surtout traîné au bar avec Mélusine et Andoryss qu’elle bêta-lit, et Daelf et Fifo, Angua et Chpokator, etc etc…

Pour finir, j’ai pas vu passer l’heure et j’ai dû foncer retrouver les autres pour la projection de Shaun of the dead, présenté par Max Brooks. C’est tout bête, mais j’ai beaucoup apprécié sa façon de se recaler pour permettre au traducteur de faire de l’instantané plutôt que des gros pavés de notes à restituer. Et dans le discours, la façon dont il a resitué le film dans un contexte générationnel et d’évolution sociale, par rapport à l’histoire du film de zombies, aussi.

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Je faisais partie du petit pourcentage de personnes qui ne l’avaient encore jamais vu dans la salle. J’ai bien aimé, je m’attendais à bien pire dans le gore, et je comprend que ça soit effectivement une certaine référence – que je suis ravie d’ajouter à mes connaissances

Et hop, retour au Falstaff où j’organisais à nouveau le restau « vaguement Vade-mecum », avec tous les amis plus ou moins proches qui avaient bien voulu/pu venir (Lionel Davoust, Zoé, +sort+, Ayako, Allaupi, Alzion, Mélu, Pascale, Daelf et Fifo).
Et ce fut bien sympa, comme toujours ^^

Le plus gros de la troupe s’est plus ou moins mis d’accord et organisé pour faire un peu de tourisme le lendemain, et on s’est rentrés.

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Le samedi matin, donc, on a commencé par un petit tour aux Utos entre 10h et 11h, puis on s’est éclipés pour une petite visite un peu guidée par Mélu, et un multi-pélerinage à la librairie L’Atalante, et aux Machines de l’Île (de mon coeur).

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Le rat goutteux

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La librairie est très chouette, on s’est un peu agités à se recommander des livres, faire des tentatives de conversions, etc… J’ai aussi eu droit à mon petit pincement au coeur devant les Roland Wagner… Et la libraire était fort sympathique aussi !

Aux Machines, on est un peu tous redevenus des gamins de 4 ans, la mâchoire lâche et les noeils grand ouverts, à en oublier de ciller
L’éléphant, le vol du héron, le projet de l’arbre, la chenille arpenteuse, la nouvelle fourmi mécanique, le vieux prototype d’engin volant, etc etc…
C’est toujours aussi génial et magnifique, présenté par des machinistes absolument passionnés et passionnants (et drôles et beaux et grands), au milieu des claquements, grincements et ronronnements des moteurs et des mécaniques… En un mot c’est magique, et c’est du rêve en barres.

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Par manque de temps, on s’est dit qu’on reviendrait le lendemain pour aller au Carrousel des mondes marins, et on est retournés aux Utos – perso, pour voir la conférence « Rencontre avec Max Brooks », qui a un peu répété ce qu’il avait dit en présentant les films de zombie, mais qui n’en restait pas moins intéressant. Et avec une certaine dose d’humour. Le petit plus, c’est qu’il parle d’une façon très intelligible, en articulant bien et quasi sans accent

J’ai ensuite traîné un peu au coin librairie pendant que Ayako et Allaupi couraient après les dédicaces.

Puis j’ai traîné un peu au bar, en recroisant Daelf, Mélu et Andoryss.

Après quelques alertes de koko, je me suis rendue (enfin) au stand de ActuSF où j’ai pu retrouver Jeanne-A Debats qui m’a apporté la dernière dédicace sur Un an dans les airs, et Arthur Morgan pour Le guide steampunk, et qui m’a même amenée au Pr Etienne pour que la dédicace soit complète.

Ensuite j’ai rejoint Ayako pour écouter la conférence « Le jeu de rôle sauvera-t-il le monde ? », entassée dans un coin du bar de Mme Spock… Et je m’attendais plus à un débat sur le jeu en général qu’à de la promo pour 3 ou 4 jeux de rôles spécifiques, en fait. Même si l’angle de vue post-apo était intéressant et que ça a amené quelques réflexions sympas.

Après ça j’ai aussi suivi pour la conférence « Terres creuses, mondes souterrains » – en apercevant au passage Patrick Couton (en pleine conversation, je ne l’ai même pas salué ), mais en fait ça m’a vite barbé, et je me suis décidée à aller retrouver Angua que j’avais aperçue au bar.

Je m’y suis donc posée sans façon, entre elle et Laurent Whale qui sirotait une vodka, avec Chpokator, des gens, et Mélu/Daelf/Ando en face.
Je dois dire que la fatigue commençait à se faire bien ressentir, mais j’étais bien contente de ce bout de conversation quand même.

Et puis ça a été l’heure de la remise du Prix des Utopiales, et Daelf a proposé que de notre côté on initie le mouvement de la chasse au restau, donc zou. A noter que pendant le moment de flottement du départ, j’ai eu l’insigne honneur de garder la veste de Laurent Whale et de la lui remettre, ce qui m’a valu des bises – ou alors c’était l’alcool, mais je n’oserais médire là-dessus, car comme il le dit lui-même, il « est un professionnel » – et j’ajouterais même un anglais: cqfd. Dans tous les cas ça mange pas de pain et ça fait plaisir

En suivant Mélu et Fifo, on a fini par atterrir dans une pizzeria où on a pu se caser à 7 à l’arrache, et ce fut sympa (bien qu’un peu bruyant).

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Le dimanche matin, Mélu etc retournaient au Carrousel, mais de mon côté je prévoyais plutôt d’y retourner avec TigerLilly et Vert (à qui la première voulait faire une surprise d’anniversaire) alors j’ai commencé ma journée aux Utos.

Bien m’en a pris, puisque j’y ai intercepté in extremis Antoine Mottier dont j’adore les photos et qui se trouve avoir dirigé une anthologie dernièrement.

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Et puis j’avais déjà aperçus quelques vaporistes, mais le dimanche est le jour du cosplay et ça se voit : on croise des tas de gens costumés, dont quelques perles avec talent et génie 

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Et j’ai enfin trouvé un petit moment pour papoter avec Tep’.

(D’ailleurs je suis toujours un poil chiffonnée par les attitudes plus ou moins moches envers les bénévoles de l’espace librairie: si vous avez des livres sur vous, il faut les faire pastiller, c’est comme ça. Sortez-les de vous-même, ce n’est qu’une fois par jour, on prend vite le pli et c’est plus sympa pour tout le monde.
Et au moins, dites-leur bonjour  , et ça vaut aussi pour certains auteurs – à mon grand regret: je sais qu’ils valent bien mieux que ça!)

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© TigerLilly

Ensuite un tour de bar m’a permis de retrouver Pascale et Fifo qui attaquait déjà l’antho des Utos, et on a parlé de Gibson.

En attendant le kidnapping de Vert, je suis retournée sur le stand d’ActuSF pour papoter un peu avec Jérôme Vincent, et saluer Arthur Morgan et Pr Etienne.
Un jour, je prendrai le temps d’essayer un peu plus d’engager la conversation avec tous les vaporistes

Là je me suis retrouvée avec un trou béant à la place du cerveau, alors j’ai pris congé et suis repartie comme j’étais venue

La deuxième arrivée de l’Elephant et visite de la galerie des Machines m’ont ravi autant que la veille, et j’ai ensuite fait le Carrousel avec juste Pascale. On a passé un bon moment à s’extasier aux trois niveaux, avant de jeter notre dévolu sur les chevaux marins tout en haut.

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Quand on est revenues aux Utos, j’ai juste eu le temps de récupérer mon sac à dos avant que la librairie ne ferme entièrement. Tout était fini, le cosplay avait commencé et c’était blindé de partout…
Mais après un petit posage malaisé au fond du bar, j’ai eu l’idée de demander à TigerLilly et Vert où elles en étaient, et on a fini à la salle presse.

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Mon butin final (dont cadals par ma koko aux Machines)

Un partage du kouign ammann de la boulangerie d’à côté (j’ai enfin retrouvé exactement le même délice que celui de mon souvenir ébloui de St Malo), quelques petites discussions au vol avec les rares qui squattaient aussi la salle, et on est parties rejoindre la gare, le train, et le comatage du retour.
Le blues de post-festi m’y attendait déjà un peu…

Mais il me restait à m’écrouler chez +sort+ et me traîner jusqu’à Austerlitz le lendemain matin, avec mon nouvel ordi principal que j’ai hâte d’installer (dès que je trouve un moment entre les cartons de bouquins, rangements, etc…), et la rude reprise dans la foulée.

Voilà, j’ai encore adoré ces Utos, où j’ai beaucoup mis l’accent sur le tourisme en-dehors du festi, et privilégié surtout le temps passé avec des gens biens.

Du côté chiffoné, j’ai raté tout plein de gens, juste aperçus ou croisés ou même rien du tout, et loupé plein de trucs et de bons moments potentiels, et ma confiance en moi reperdue est revenue un chouïa mais m’a encore fait défaut en bien des occasions, comme toutes ces fois où je n’ai rien trouvé à dire sur le coup, ou n’ai carrément pas osé essayer d’aborder les gens à cause de ça.

Mais du côté banane-jusqu’aux-oreilles, j’ai été en très bonne compagnie tout du long, j’ai adoré passer du temps avec mes amis plus ou moins proches, et j’ai quand même réussi quelques rapprochements.

Les Utopiales est toujours un de mes rendez-vous préférés et j’ai plus que jamais l’envie de continuer mes voyages en festis quoi qu’il arrive et quoi qu’il m’en coûte…

Subitement je me remet à lorgner sacrément sur Sèvres, et les prochaines Imaginales, et déjà sur les Utos de l’an prochain… Pourvu que je puisse les faire !

Les enregistrements des conférences sont sur ActuSF. Les divers palmarès sont sur le site des utos, et le prix Planète SF ici entre autres.

J’ai envie de finir en plein cliché avec une énaauurmme MERCI aux orgas (je suis toujours très reconnaissante et limite incrédule d’obtenir l’accréditation presse pour mon tout pitit blog sans prétentions), aux bénévoles, aux potes qui m’ont accompagnée, et à tous ceux que j’ai eu le plaisir de croiser et saluer

Challenge Halloween

Et hop, encore un petit challenge auquel j’ai le plaisir de pouvoir participer !

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Le Challenge Halloween de Lou & Hilde est une vraie institution très sympa, à laquelle je n’avais participé que très brièvement lors de l’édition 2011…
Et ce sera encore le cas cette année: je ne passerai la porte de la maison hantée « louée » pour l’occasion que le jour d’Halloween, en formule « poltergeist » (juste une chronique publiée le 31 octobre).

Dans le beau calendrier de possibles billets communs qu’on peut retrouver sur le groupe Facebook du Challenge Halloween, j’ai aussi repéré la lecture de « Drood » de Dan Simmons, prévue pour le lundi 4 novembre.

J’avais commencé ce livre en anglais lors de mon voyage gallois… en 2011
Il ne m’en fallait pas plus pour le ressortir, alors depuis quelques jours je l’ai collé en édition française sur ma liseuse et je suis en train de le gloutonner
Par contre, je ne suis pas sûre de le finir avant mon départ aux Utopiales, et encore moins d’arriver à le chroniquer le soir de mon retour, donc je ne m’engage pas là-dessus

Pre-Utos 2013…

Ca a longtemps été incertain et j’ai encore quelques trucs à tenter d’organiser, mais en tous cas c’est sûr, cette année je retourne encore aux Utos
(Oui, non, je n’ai toujours pas chroniqué l’édition de l’an dernier… C’est tombé au mauvais moment. Je ne désespère pas, mais c’est pas non plus la priorité première. M’enfin un jour, ça devrait bien finir par venir ^^)

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© Vincent Callebaut

J’ai hâte de revoir Nantes, l’ambiance de festi si particulière, les potes… et en rencontrer d’autres, et passer des heures à rôder dans le coin librairie et dans les files pour les dédicaces, et les conférences, etc etc !

Je me réjouis de voir Max Brooks (l’auteur de World War Z), et je pense que voir Orson Scott Card (dont j’avais beaucoup aimé la série d’Alvin le Faiseur, dans ma naïve jeunesse, tout en en discernant peu à peu le côté puritaniste – et plus tard, le début de la série Ender) sera intéressant. On m’a glissé dans l’oreillette que William Gibson annulait sa venue, mais ça ne me manquera pas trop, vu le mal fou que j’ai avec ma lecture de Neuromancien (que je pensais d’ailleurs abandonner au moins provisoirement, pour retenter plus tard et m’intéresser à ses oeuvres plus récentes, quoiqu’un peu à reculons – du coup, ça attendra !).

La configuration des lieux est un peu différente cette année, avec le bar en haut…

Et toujours autant de tentations aux mêmes moments, entre les conférences alléchantes, les projections ciné, les dédicaces à traquer.

Côté achats et dédicaces, il va falloir que je fasse très gaffe au volume de ce que je ramène, parce que sur le chemin du retour je récupère et trimballe mon nouveau « vrai » ordi dans deux grosses valises bien lourdes, donc le sac à dos des Utos et le sac-à-main-glissant ont intérêt à ne pas trop en rajouter. Du coup j’ai noté quelques musts pour essayer de m’y tenir autant que possible :

  • L’anthologie Utopiales 2013 (William Gibson, Jean-Louis Trudel, Andreas Eschbach, Norman Spinrad, Sylvie Lainé, Stéphane Beauverger, Lucas Moreno, Jean-Pierre Andrevon, Thierry Di Rollo, Ian McDonald, Thomas Day, Peter Watts, Jeanne-A Debats)
  • Un an dans les airs (Raphaël Albert, Jeanne A-Debats, Raphaël Granier de Cassagnac, Johan Heliot, Nicolas Fructus) (juste du gniii en barre, quoi! et je bave dessus depuis des mois)
  • Le guide de survie en territoire zombie (Max Brooks)
  • Le guide steampunk (Etienne Barillier et Arthur Morgan)
  • un Alvin qui me manque (Orson Scott Card) (et j’amènerai probablement Ender 1)
  • Alice au Pays des Merveilles (David Chauvel) (peut-être, peut-être…)
  • Thorinth, tome 1 (Nicolas Fructus) (mais bon, connaissant la durée de ses dédicaces, je vais peut-être pas le monopoliser trop, déjà Un an dans les airs ça sera bien…)

Voilà. Pour le reste du programme, c’est plus compliqué de démarquer vraiment des musts, mais j’ai quand même tenté de vaguement jalonner :

– Vendredi 1er Novembre –

– à 12h, présentation de « Un an dans les airs »
13h: probable ruée aux dédicaces dans la foulée.

– à 15h, « Donner à voir, donner à penser, l’image au service du jeu vidéo et du jeu de rôles »

– à 17h, Rencontre avec Orson Scott Card ou « Andreas Echbach: le dernier de son espèce ». Plouf plouf.

– à 18h, « Les zombies sont-ils nos meilleurs amis? »

– à 19h, projection de Shaun of the dead en présence de Max Brooks

– à 20h30/21h, petit restau « vaguement Vade-mecum »

– Samedi 2 Novembre –

– à 10h, Le totalitarisme écologique

– à 12h, Lois juridiques vs lois physiques

– à 14h, « Virus, bactéries, des mutants insaisissables? »

– à 15h, éventuellement, « Réfugiés climatiques ! »

– à 16h, Rencontre avec Max Brooks

– à 17h, éventuellement, « L’homme : une arme de destruction massive »

– à 19h, éventuellement, « Terres creuses et mondes souterrains »

– à 21h15 (mais à mon avis ça sera plutôt impro restau), le film « Zombie » en présence de Max Brooks

– Dimanche 3 Novembre –

– à 11h30, « Effets spéciaux et jeux d’échelle dans le cinéma de science-fiction »

– à 13h30, « Aventures lointaines »

– à 14h30, « Les enfants de Jules Verne » ou « Les mondes de l’esprit » ou Rediffusion du grand prix de court métrage, plouf plouf. et plouf.

– ensuite: éventuellement un bout du cosplay, traînage avec les derniers amis encore présents.

Et zou. (et bouh)

Voilou voilou. Je vais rater des trucs sympas le jeudi (et le mercredi soir) mais ça a été duraille de se loger, donc je vais plutôt flâner à Paris.
Le truc, c’est que tous les potes bossent ou seront loin, c’est ballot Et avec ça, la plupart de mes idées de visite sont tombées à l’eau les unes après les autres:

– l’expo Mécanhumanimal de Enki Bilal au Musée des Arts et Métiers, ça c’est ok. L’exploration plus approfondie du musée aussi, mais je me vois mal y passer l’après-midi entière.
– les passages couverts: si je pense à m’imprimer un plan ça devrait être ok, mais sans le spectacle alléchant.
– le musée de la préfecture de police: fermé pour réaménagement.
– l’expo des 100 ans de la police judiciaire: pas encore commencée.
– le musée du Moyen-Âge: la Dame à la Licorne est en goguette au Japon pour réaménagement de sa salle, donc je préfère attendre une fois où elle sera là.
– le musée des Arts Forains: musée privé, réservation pour groupe, Steampunk-fr.com y fera une soirée de Noël mais moi c’est maintenant, que j’ai l’occasion d’y aller.
– Pinacothèque, Grand et Petit Palais: les expos m’inspirent pas.
– Muséum d’Histoire Naturelle: moui, éventuellement… (en fait ça me motive pas des masses, pour une fois)
– Manoir de Paris: n’ouvre que le soir.
– le musée de l’air et de l’aviation: c’est loin, le Bourget…
– soirée du Salon Fantastique: annulée. (et de toute façon, soirée, c’est plus trop possible, et trop tard pour changer de plan)

Bref, je devrais trouver à m’occuper avec les Arts & Métiers, les passages couverts et le Muséum, mais autant dire que j’imaginais un peu mieux… (bon, surtout au niveau de la compagnie, soyons honnête, et c’était assez prévisible vu la date ).

Enfin dans tous les cas, si vous voulez me biper pour qu’on se voie, ou que vous me croisez tout simplement, n’hésitez pas à me taper la causette !
(normalement j’aurai plutôt un badge du Vade-mecum, et un sac the big bag theory )

Je Lis des Nouvelles et Novellas (ou la vengeance du micro challenge)

Eh bien je ne pensais vraiment pas dire ça cette année vu la santé très aléatoire de mon blog, mais il semblerait que pour une fois, je pourrais bien avoir de quoi participer à temps à un challenge sur lequel je garde un oeil depuis son lancement : le JLNN de chez Lune !

JLNN ? Mais oui: « Je Lis des Nouvelles et des Novellas », format pas toujours populaire qui mérite pourtant ses lettres de noblesse et l’attention des lecteurs.
Le texte court n’est pas un format plus facile que le roman: au contraire, il y a moins de place pour introduire le lecteur dans l’univers et/ou le contexte, pour développer une intrigue, pour amener une chute qui soit assez percutante pour bien clôturer (ou pas), etc etc… Il y a des auteurs qui font de très bons romans mais maîtrisent mal la discipline de la nouvelle, et vice versa. (Et aussi des bons dans les deux et des mauvais partout, comme pour tout, cey la vie, toussaah… ^^)

Bref, moi j’ai toujours aimé ça, et depuis quelques temps j’ai même essayé d’en tenir compte dans mes Listes de Lus, pour mieux distinguer les auteurs que je connais aussi ou uniquement par leurs textes courts.

Le Challenge JLNN a commencé le 12.12.12 et se terminera le 11.12.13, ce qui laisse encore un peu de temps, mais je vais rester réaliste et m’inscrire au niveau le plus bas, « micro-lectrice », pour 3 lectures et chroniques de nouvelles, novellas, et recueils de nouvelles – ça sera plus sûr pour publier mes chroniques à temps ^^

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Si vous aussi vous en lisez et chroniquez, viendez donc !

Festival du Roi de l’Oiseau au Puy-en-Velay, septembre 2013

Moi qui ne suis pas coutumière des festis médiévaux, je me fie entièrement a Solly quand elle me dit que le Roi de l’Oiseau a l’air bien et qu’elle est tentée de le faire. D’autant plus pour voir Krless qu’elle m’a fait découvrir.

Donc on avait essayé d’organiser ça avec Soph (la ferrariste) aussi, et si ça a été plutôt coton,  on a quand même réussi a le faire, Solly dès le jeudi soir, Soph et moi à partir du samedi.

J’ai pris la route vendredi soir juste après le boulot (et une semaine assez stressante et épuisante) pour aller faire étape chez Soph.
Avec un trajet éprouvant mais aux trois quarts dans une sublime nuit d’encre illuminée par une lune gibbeuse sur fond de ciel de traîne…

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(bon c’était beaucoup mieux en vrai) © Totitree

Et pour un baptême de gps (enfin, la fonction dans google maps sur le phone), c’était pas mal, puisque j’avais déjà fait la route une première fois pour notre virée à Billom et que ça me permettait de corriger les petites erreurs ou incongruités.

Brefle, on a encore passé une chouette soirée à papoter, avec Soph, et le samedi elle a pris le relais pour nous nous emmener à travers de beaux paysages, jusqu’au non moins beau Puy-en-Velay.

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© Totitree
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© Totitree

On a pu admirer au passage St Michel d’Aiguilhe sur son rocher, la Vierge sur le sien, la cathédrale qui pointait, et la tour Pannessac, avant de se garer au camping où Solly s’était installée et de partir à l’assaut de la ville elle-même (et punaise, ça grimpe!).

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© Soph’                                © Soph’
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© Totitree                              © Soph’                   © Soph’
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    © Soph’ 

On a commencé par traverser le marché médiéval, dans le principal but d’aller voir Belfeuil tout en se rassasiant vite fait.
On a même tâté – et approuvé – du Panisso que justement Belfeuil avait recommandé à Solly. Les pois chiches et samossas ont fait le bonheur de Soph ^^

On a alors passé un moment à papoter un peu avec (le très sympa) Belfeuil en pleine démo de couture de poches pour un sac, et à admirer beaucoup ses cuirs exposés, des pièces toutes plus magnifiques les unes que les autres, impeccablement fignolées…

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© Belfeuil                                            © Sol
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photo et calligraphie © Gudul Virgul

On a même eu une courte apparition de l’excellent Arfhaël le Lutin, que j’admire et adore tout autant.

Ensuite, on a rejoint la placette des Farges pour voir Krless… Et c’est bien vrai qu’ils sont géniaux !
Et pourtant, l’endroit était pas le mieux foutu, on était pas placées au mieux possible, mais rien qu’à voir leur énergie et leurs beaux costumes, à admirer le spectacle des deux danseuses d’El Raks Sael qui les accompagnaient, et à se remplir les oreilles et le coeur du son des cornemuses, flûtes, violon, percus et belles voix en solo ou en choeur sur des airs med trad bien maîtrisés et dynamisés, avec des accents orientaux et d’Europe de l’est, l’inévitable coup de coeur est vite arrivé !

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© Totitree
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© Totitree
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© Totitree

    Par contre c’était pas hyper pratique non plus pour aller les voir après sans gêner le groupe suivant, donc on a remis à plus tard et on est restées écouter le trio de Vagarem.

C’était pas mal non plus, ma foi: un vielleux (et encore un qui fait des trucs incroyables avec sa vieille), un cornemuseux, et une batteuse, des chants a capella, et un plaisir à jouer évident

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© Totitree

Ensuite il y a eu Tornals, des aveyronnais avec un jongleur génial, ils sont très bons !
J’aimerais assez les revoir, on en a pas eu l’occasion par la suite du festi. En tous cas ils restent un de mes 3 plus gros coups de coeur de ce festi.

On est parties après pour se rendre au lieu du concert suivant de Krless, à travers la foule et les rues pentues – et en grattant une crêposucre au passage

Arrivées très en avance sur la place de l’église St Georges, on a assisté à la fin d’un concert des Derniers trouvères… qui nous ont paru un peu fade après ce triplé si péchu. (en réécoutant vraiment séparément avec le recul, je trouve que ça passe mieux, en fait)
Cela dit, l’imitation de la mouette par l’officiante à la viole de gambe était très réussie ^^

Il y a eu ensuite Vire et Volte, un ensemble auvergnat de musique et danses traditionnelles, dont on a surtout écouté les deux vielles et la présentation d’une danse « avec des petits mouvements de pieds » (sic)

Après il y a eu In Commedia par Tortosa Arts Teatrals, une fort bonne troupe à fond dans la Comedia dell Arte, alliant tous les stéréotypes pour faire rire, jouer avec le public, et pousser la chansonnette – comme le tourdion enthousiaste et une interprétation « je-m’y-crois-devant-le-miroir » de Greensleeves 

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© Sol

Et enfin, deuxième concert de nos héros, Krless ! On les voyait mieux, sur cette estrade… Et ce fut encore génial, avec quelques chansons différentes aussi pour changer.
Les voir de face, bien alignés et les danseuses plus visibles, avec Jan qui se prenait des postures de rocker, lui et Pepino qui jouaient avec les danseuses et taquinaient le public pour le faire participer…
L’énorme coup de coeur a encore grossi.

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© Totitree

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© Soph’
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© Totitree                               © Totitree
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© Sol                                               © Sol

Après on a été les voir pour que j’achète mes CD et que Solly leur propose de partager un verre, et rendez-vous fut calé pour un peu plus tard, après leur concert suivant sur le podium de la cathédrale.

En attendant, on est restées regarder les Portugais de Strella do dia qui envoyaient bien, avec des percus qui prenaient parfois des airs de samba, et un beau joueur de krakebs (google est votre ami!) qui se transformait en jongleur pour mieux hypnotiser le public. Aux balles de contact et aux chapeaux.

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© Totitree                                    © Soph’
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Et après, on est restées aussi pour Skarazula, un trio de québecquois (avec presque pas d’accent, boouuuh c’est de la triche!) avec une danseuse orientale.
Bon, je crois qu’on commençait à fatiguer et on a un peu trippé sur sa robe verte qui la faisait ressembler à une salade géante slash chou rouge dès qu’elle tournoyait, mais ils étaient bons quand même

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Ensuite on a rallié le podium de la cathédrale – en perdant quelques poumons dans la grimpette – pour se préparer à voir Krless – oui, encore.
C’était blindé de monde, impossible de s’approcher vraiment, mais rien n’aurait pu nous empêcher de groupiser, même à quelque distance dans les escaliers – et la cathédrale illuminée derrière nous était bien belle…

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© Totitree

Comme prévu, on les a tous (sauf Jan parti se reposer) retrouvés pour partager une tournée d’hypocras – qui s’est révélé être le premier que j’aie vraiment trouvé bon -, et à papoter – enfin, juste avec Pepino, celui du groupe qui baragouine français le mieux. Ca a été très sympa, un petit bon moment tout simple à garder dans le coeur…

Et le groupe Waraok qu’on apercevait de dos devant la cathédrale avait l’air pas mauvais non plus.

Les Krless et Els Raks Sael ont pris congé en évoquant leurs deux autres rendez-vous de la soirée, et nous on a été se poser sur un bout de mur pour papoter tranquillement, un vrai grand papotis de choses sérieuses entre coupines 🙂

Un peu avant 22h30, on est retournées à l’église St Georges, où le groupe Saboï donnait des airs de bacchanale sylvestre à l’inévitable groupe de fins bourrés qui zombifiaient en masse, l’oeil vitreux et le pas hasardeux.
Mais punaise, les carnyx, ça en jette !

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© Totitree

Et après… Krless !!! qui commençaient à fatiguer, les pauvres, mais qui ont encore été très bons quand même.

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© Sol

Ensuite on a encore été se poser un peu en attendant d’entrer dans la salle où se tiendrait leur dernier concert du samedi, à moitié nazes nous aussi.

Quand on est rentrées dedans, c’était encore la fin des Derniers Trouvères Mais la salle était chouette, et par rapport à la relative fraîcheur de la nuit *mode frileuse on*, il faisait meilleur (parfait pour piquer du nez ). Une pauvre petite chauve-souris tournait en rond, sûrement piégée et perturbée par les sons et les échos…

Mais on a tout oublié quand enfin, nos Tchèques adorés sont montés sur scène… totalement vannés, mais visiblement décidés à tout donner pour cette dernière représentation.

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© Totitree
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© Soph’

Et ils ont sacrément bien réussi leur coup, les bougres ! Ils y ont jeté leur dernière énergie, ils ont assuré comme des malades, et ils ont réveillé toute la salle qui s’est progressivement levée et mise à danser, c’était incroyable et génial.

Ils ont même fait un rappel, malgré leur épuisement au-delà des mots et le très clair « noooon j’en peux pluuuus!!! » affiché sur le visage de Piotr, le percu, quand ils se sont consultés du regard.

Ils ont été GE-ANTS.
On aurait aimé le leur dire, alors on a attendu un peu à la sortie de la salle, mais finalement, dans le vague bazar qui durait, on a laissé tomber et on s’est mises en route pour rejoindre nos pénates.

Et pendant que Solly se caillait sur le matelas pas assez gonflé, Soph et moi on a bien profité de la super chambre à l’hôtel – et le lendemain on s’est lâchées sur le petit déj’ très généreux

On devait se rejoindre à 11h pour le premier concert de Krless, cour Jules Vallès. Sauf qu’on l’a beaucoup cherchée, cette placette…
Le plan sur le programme nous rendait perplexes (sans parler des étiquettes qui couvraient le nom de certaines rues, et le fait que la partie concernée était bien sûr pile sur le pli) quand on cherchait à le faire coïncider avec les rues qu’on grimpait et redescendait, certaines d’être tout près puisqu’on reconnaissait les échos du concert… On a tourné, viré, demandé, cherché… Quand finalement on a essayé le dernier chemin qui nous paraissait le moins logique, ça s’est avéré être le détour nécessaire pour arriver à bon (mais mal indiqué) port. On est arrivées complètement essouflées, échevelées, un peu énervées d’avoir perdu bêtement tellement de temps… devant le groupe qui nous a lancé un signe de tête ), trois pélerins en guise de public (faut dire que fallait vraiment vouloir dénicher la cour de si bon matin – oui, 11h, c’est de bon matin, un dimanche), et Solly qui nous a avoué qu’elle avait galéré à trouver elle aussi.

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© Sol

On a alors profité du peu de concert qu’il nous restait, en reprenant notre souffle. Et à peine l’avait-on à peu près récupéré que… les danseuses ont commencé à venir chercher des gens dans le public… et sont venues nous dénicher de notre coin XD
Elles nous ont entraîné dans une ronde joyeuse et un brin chaotique, suivant les remous des autres spectateurs qui entraient ou préféraient ressortir de la danse, et les deux belles d’Els Raks Sael qui retournaient les chercher, tendaient la main aux petites filles, réorganisaient le cercle, tournaient dans l’autre sens… Le tout sur le bitume d’une place en pente, et les pattes déjà coupées
Mais bon sang que c’était fun, et beau, et généreux, et génial !
Même moi, qui d’habitude me sens parfaitement et honteusement ridicule et naze en ce genre d’occasion, je me suis sentie à l’aise tout du long.

On a fini un peu n’importe comment et avec le sourire, et après encore une ou deux chansons on est allé les remercier, papoter un peu encore avec Pepino, et j’ai profité de l’occasion pour faire dédicacer un de mes CD (à l’arrache, sur un genou, une épaule ^^). C’était coool !!

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© Totitree

Et puis Pepino a commencé à scotcher sur la cornemuse du groupe suivant, et on est parties pour aller écouter celles d’un groupe qu’on n’avait pas pu voir la veille, Els Berros de la Cort.

Au passage, on a vu le salut final des joutes équestres, on a croisé Pipeloué et ses oies, et on est repassées faire un coucou rapide à Belfeuil.

Arrivées place du Breuil, on a aperçu (mais alors vraiment aperçu) la fin du spectacle Vistannis de la compagnie Alchymère que Solly nous recommandait chaudement, et on s’est régalées de glace à la verveine (spécialité locale oblige) testée et approuvée d’un commun accord.

Et là, on a vu Els Berros de la Cort… et wouaah ils sont géniaux eux aussi !!!
Ils ont un bon look (surtout un des percus), ils comptent deux femmes dans la troupe qu’ont pas l’air nunuche, ils ont des gaitas, des grallas, un biniou, et un sifflet qui fait le bruit de la mer (on s’y croirait), ils font une musique riche en émotions et très péchue, ils bougent bien (surtout un des percus), ils s’éclatent, ils mettent l’ambiance et rythment super bien (surtout un des percus), bref ils sont beaux (…surtout un des percus) et bons et je les aime fort !!!
Deuxième énorme coup de coeur.

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© Soph’
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© Totitree                                        © Totitree

Mais il fallait qu’on se dépèche de rejoindre le parvis de l’église St Georges, alors on n’a pas trop traîné, jute le temps de choper des CD et on filait à la toute dernière représentation des Krless.

Ils ont été super une fois de plus, on a valsé (enfin un truc qui ressemblait vaguement) avec Solsol, on a fait les groupies (comme d’hab’, quoi), et ils ont assuré cette dernière scène avec le sourire et comme des dieux.

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© Soph’                                         © Soph’

Avec le salut qui les caractérise si bien: d’abord les danseuses dans une révérence grâcieuse, puis les quatre ménestrels au triple chorus de « Krless! Krless! Krless! » et en trémoussant des épaules très sérieusement

Pour finir, on a traîné encore un peu pour leur dire au revoir, les remercier et les féliciter encore, prendre quelques photos (les danseuses ont fait un shooting en série ^^), et pis voilà, le principal était fini et presque tout le festival aussi, on était épuisées, on est parties.

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El Raks Sael © Soph’

Encore quelques papotis autour d’une pizza en faisant étape dodo chez Soph, un long retour – avec de la trop bonne zic dans la voiture – pour que Solly attrape un bus de retour, et il ne restait déjà plus que les souvenirs.

Mais quels souvenirs!   

Charivari Renaissance 2013 à Billom

Bon, tant pis pour la chronologie, j’ai largement trop de retard pour ne pas profiter d’avoir, pour une fois, une chro prête sous la main. Et si j’attends d’avoir avancé les autres, ça risque de durer très longtemps biggrin
Voici donc, sans plus tarder, le récit de ma toute dernière virée :

Or donc, il y a quelque temps, en regardant si des groupes que j’aime passaient pas trop loin de chez moi, j’avais vaguement envisagé d’aller jusqu’en Auvergne pour aller voir Maltavern (que je commence à connaître et aimer depuis un paquet de temps aussi, sans l’avoir jamais vécu « en vrai »), et puis j’avais relégué ça dans un coin à défaut d’avoir un plan jouable (ça fait quand même beaucoup de route, un peu trop pour un aller-retour seule et en partie by night).

Depuis, Solenne avait commencé à rameuter en vue du festival du Roi de l’Oiseau au Puy-en-Velay fin septembre, et par cette occasion je me suis rapprochée d’une de ses potesses qui était aussi partante, Soph’, une active « ferrariste » (nan nan, pas la bagnole, incultes!) fort sympathique.

Quand soudain, à une semaine du concert de Maltavern au Charivari Renaissance de Billom, j’ai retenté un rameutage et ça a tourné en une première vadrouille (de chauffe, j’espère) commune

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Le samedi 31 août, donc, après une matinée de boulot et quelques contournements de fêtes locales, tracteurs impossibles à doubler et autres joyeusetés, j’ai récupéré Solly à La Soute’ et on est parties gaillardement par les routes étroites qui sinuent et se perdent en Mordor (oui, bon, on a déliré sur la Fontaine de l’Oeil, quoi).
On a mis un peu de temps à se repérer, avec Soph’, mais on a fini par se retrouver ^^ et refiler le relais pour finir la route jusqu’à Billom.

J’ai retrouvé avec plaisir les petites rues médiévales que j’avais visitées il y a quelques années en accompagnant mes parents à la foire de l’ail.

On s’y est goinfrées de bonnes choses, un peu à l’écart de la foule, avant de revenir vers la place centrale et la cour de l’église pour continuer à papoter.
Petit à petit on s’est rapprochées de la scène, ce qui fait qu’au début du concert on était à la barrière, on aurait pas pu faire mieux.

Et les Maltavern nous ont régalé de leurs rythmes irlandais, leurs chansons bretonnes, leurs chants de pirates, leurs hommages aux Pogues, Led Zep, etc… (et même des morceaux plus « ountry qui nous ont aussitôt fait penser au « Massacrons-nous dans la taverne » de Naheul, à Solly et moi)
Leur énergie et leur plaisir étaient communicatifs, et alors le chanteur-batteur a une de ces patates! Une gouaille et une présence certaines, aussi.
Ils enchaînent à une sacrée cadence, bref, en un mot: ils assurent

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© Totitree

J’ai eu le plaisir de reconnaître plusieurs titres de « Douce tornade », leur deuxième album et le seul que je connaissais jusque là, que je me suis empressée d’acheter (en plus du dernier album) et de faire dédicacer (même si avec le recul je me demande si c’était une si bonne idée de leur demander sur celui-là plutôt que le dernier, bien que j’y sois attachée, mais les membres du groupe ont tourné depuis ce temps-là… )

Sophie a fait signer une affiche, et après, ben on est rentrées (gnnnn dodoooo!).

Une séance de papotis nocturne et une grasse mat’ plus tard, on y est retournées pour voir le festi à proprement parler, avec d’abord une petite pause de baverie devant l’atelier forge.

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© Sol

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© Totitree

Mais surtout, on a bien vite rejoint le lieu du spectacle équestre. Solly et Soph’ étant plus ou moins de la partie, j’avais leurs analyses et commentaires avisés, saupoudrés d’anecdotes, c’était fun ^^
J’ai même eu Poinpoin dans les pichons, histoire qu’il soit encore plus aux premières loges.

Le spectacle avait pour thème les chevaliers de la Table Ronde, ce qui donnait des personnages assez jouissifs – comme Mordred le Chevalier Noir -, sur fond de musiques bien classes (genre BO du SdA) ; et permettait de mettre en valeur tous les talents d’un spectacle médiéviste et équestre: combat rapproché, parade en caparaçons avec figures etc, quintaine et autres jeux d’adresse traditionnels, voltige cosaque, un cracheur de feu qui faisait aussi l’amuseur public (et qu’il se pourrait bien que j’aie apprécié au-delà de son simple rôle ), et un final impressionnant avec un mur de feu un poil gourmand en cette chaude après-midi tongue

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Après ça, on est retournées à la place centrale pour voir le « cabaret des filles en joie » des Dragons du Cormyr, assez déjanté comme son nom l’indique, ça valait bien le coup d’oeil  (malgré la foule qui commençait à me courir).

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© Soph’

Ensuite, on est retournées au pré pour papoter plus tranquilles et admirer encore les dadous (Solly™). Puis on est reparties encore sans oser aborder la troupe.

Juste le temps pour Soph’ de goûter aux alléchants cornets de glace (j’avais moi-même testé le beignet pomme auparavant, une pure tuerie), et on a levé le camp. C’est au volant qu’on a vu le défilé-charivari, et zou, on ze rôde euguène.

Et après avoir laissé Soph’ faire son étape avant de rentrer brièvement dans son propre fief, je nous ai ramenées chez moué et mon nounouille (qui semble avoir définitivement adopté sa Tatie Trauma). J’avoue que j’étais vraiment pas motivée pour les heures de route, dont les 2/3 by night, mais grâce à ma super-copilote officielle, j’ai survécu une fois de plus

Ma triade du 14 juillet: St Chartier-Londres, Joanne McIver & Christophe Saunière / Dr Who Proms / Malicorne

Bon, alors: à la base, je n’avais prévu que d’aller à Londres, le 14 juillet, pour réaliser mon vieux rêve d’assister aux Doctor Who at the Proms du Royal Albert Hall. 

Mais: finalement on n’a pas réussi à acheter de ticket pour les Proms, mais Adele la Warrior Princess a réussi à en dégoter des libérés  ils étaient juste pour la 2° séance, le samedi soir, plutôt que la 3° et dernière le dimanche matin.

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D’un autre côté, j’ai découvert par hasard le festival des Rencontres Internationales de Luthiers et Maîtres Sonneurs (ou « festival de St Chartier », du nom de la première ville où il était organisé initialement), qui se déroulait le même week-end pas loin de chez moi, et offrait notamment la possibilité de revoir le duo McIver & Saunière que j’affectionne le vendredi 12, et de voir Malicorne en vrai de vrai le dimanche 14…

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C’était pas infaisable. Donc je l’ai fait.

Comme d’habitude, j’avais essayé de rameuter des companions, avec plus ou moins de succès… Mais aussi une bonne surprise: Cryssilda, la blogueuse scotophile, a rejoint l’aventure du vendredi sans faire ni une ni deux, et j’étais toute contente d’avoir l’occasion de la rencontrer!

D’autant plus pour aller voir un concert de Joanne McIver & Christophe Saunière, qu’elle connaît assez bien et dont on est aussi fan l’une que l’autre!
Et c’était notre 3° fois pour chacune – ma 2° étant la St Patrick à Toulouse que je n’ai toujours pas chroniquée, mais un jour, un jour, je le ferai



Le matin du vendredi 13, donc, j’ai été chercher Cryssilda à la gare et l’ai promenée un peu (c’était assez inhabituel pour moi d’avoir une invitée aussi enthousiaste sur mon fin fond de cambrousse avant même de venir ^^) avant de faire une étape casse-croûte chez moi et de repartir pour St Chartier, ou plus précisément l’église de Lourouer-St-Laurent, où le festival délocalisait ce concert-là.

A peine arrivées sur la place de l’église, alors que j’opérais un demi-tour pour aller me garer sur le parking indiqué, une autre voiture est arrivée avec une tête familière au volant… Mais oui, c’était bien le duo

Une fois garées, on est donc vite retournées à l’église pour leur dire bonjour  Cryssilda s’est fait reconnaître, et elle avait parlé de moi qui loupait toujours Christophe à la fin des concerts… Du coup on a échangé quelques mots avec eux, surtout lui, le temps qu’ils amènent leurs instruments dans l’église – la harpe est impressionnante même dans sa housse – il nous a notamment dit que la configuration de la salle était un peu bizarre… Puis on les a laissé se préparer, pendant qu’on attendait que la biletterie ouvre.

Bon, l’entrée n’a pas été hyper simple ni fluide, et j’ai eu quelques doutes question sécurité avec le véritable entassement que ça a fini par faire à l’intérieur – même si je conçois que la situation comportait beaucoup de paramètres variables et ne devait pas être des plus faciles à gérer -, mais qu’importe: on a pu se placer pas trop mal après l’entrée du premier flot des « prioritaires » (ceux qui avaient une forfait journée ou un pass festival), et surtout on s’est pris une première claque en découvrant la beauté de cette petite église, avec des peintures murales médiévales dévoilées et restaurées, et une prédominance de boiseries qui donne un aspect plus simpliste et convivial…


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Vraiment un cadre magnifique!
Bien sûr, du coup cette église n’offrait pas la résonnance à laquelle on aurait pu s’attendre, mais la sono a pu y pallier et le décor compensait largement.

Le duo est réapparu en « habits de scène » (tunique pour Joanne et kilt pour Christophe), et a commencé avec deux nouveaux morceaux, dont un qu’ils jouaient en public pour la première fois!
Fidèles à leur répertoire, c’était bien sûr joli comme tout…

Ils avaient effectivement été placés au centre de l’église, avec le public tout autour (et donc même dans leur dos, avec des gens qui devaient se contorsionner ou ne voir qu’un pilier), mais malgré les inconvénients c’était sûrement le meilleur moyen de donner de la visibilité au plus grand nombre, et Joanne et Christophe ont géré ça avec brio, n’oubliant jamais personne.

Pour la plus grande part, le public m’a eu l’air subjugué, comme à nos propres première fois respectives, à Cryssilda et moi, où nous avions attrapé le coup de coeur pour la voix cristalline de Joanne, sa maîtrise des tin whistles et de la smallpipe, l’aisance de Christophe et son art de la harpe, ses improvisations et ses plaisanteries, et leurs traductions et explications sur toute la culture écossaise et Arran qui les inspirent et imprègnent leur musique.

Dans le désordre et la non-exhaustivité la plus totale, il y a eu aussi The Sun Begin To Set, John Macnab, The Scottish Inventors, The Mistress Stone, Tha i fuar, The Clearance Lullaby, une version toute douce de Scotland the Brave, Sauchiehall Street, Ghosts, My Bonnie Jo, Leaving Arran, The Herring Fishers… et d’autres que j’oublie! Y compris des nouveaux morceaux et des petites variations sur certaines qu’on connaît par coeur (pour ainsi dire ^^)

Jusqu’au grand moment du final, où Joanne sort de scène en jouant de la smallpipe, et habituellement se prépare dans les coulisses – mais ici c’était donc dans un coin du public – pendant que Christophe fait la transition à la harpe (en en profitant pour glisser quelques délires), avant qu’elle ne fasse sonner le bourdon de sa grande cornemuse traditionnelle pour faire un retour sur scène avec toute la fierté, la classe et a force émotionnelle d’une bagpipe – d’autant plus sur l’air de Flower of Scotland (je me souviendrai toujours de la première fois, où j’en avais pleuré, alors qu’il en faut vraiment beaucoup pour me le faire sortir physiquement).
Et on a même eu droit à une petite prolongation. Et bon sang que c’était bon!
 

Après ça, on a préféré attendre que le gros de la foule se vide un peu, pour mieux admirer encore les murs de l’église, et ensuite seulement on a rejoint la table où le duo vendait ses CD.
C’était un peu confus, Cryssilda ne se souvenait plus de ce qu’elle avait déjà en CD ou pas, moi j’en avais amené 2 déjà à moi pour que Christophe complète la dédicace, + celui que j’achetais sur place, d’autres hésitaient aussi, beaucoup papotaient en même temps… On a fini par s’écarter un peu puisqu’on n’était pas pressées, le temps de laisser tout le monde être servi sans rajouter en plus notre grain de chaos ^^
A la fin on a pu discuter encore un peu plus (et on a comme qui dirait presque pris rendez-vous pour l’été prochain sur l’île d’Arran …), et puis une fois nos CDs récupérés, on a pris congé.

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Encore tout émoustillées de la joie de ce concert et de cette rencontre, on a fait une incursion au « verre de l’amitié » qui se terminait, et on est reparties.

Puisqu’on était dans la zone de George Sand, ça semblait une bonne idée de chercher à jeter un oeil à la Maison consacrée, on s’en est donc mises en quête… pour tomber dessus juste après, une fois le doute dissipé (c’est donc bien à « l’auberge de la Petite Fadette », qui ne paye pas de mine depuis la route, pas besoin de chercher plus loin ^^).

On s’y est posées autour d’un verre pour papoter encore, dans ce cadre très pittoresque et sympathique.

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Quand on est reparties après un petit tour plus poussé des lieux, le soleil commençait à squatter l’horizon… Ca passe toujours trop vite, les bons moments

Ce n’est que sur la route du retour, puis chez moi, que Cryssilda a commencé à recevoir des sms sybillins de son frère qui travaille à la SNCF, et qu’on a découvert la catastrophe du train déraillé à Brétigny-sur-Orge.

Outre le choc de cet accident, on s’est couchées dans l’incertitude pour notre train du lendemain…



…mais le mieux était encore qu’on aille à la gare avec nos billets initiaux, pour voir l’évolution de la situation et les solutions possibles.

Je m’attendais à ce qu’il y ait au moins des bus mis en place en urgence, mais non… et le seul train possible, depuis Limoges, m’aurait fait arriver à Paris bien trop tard pour attraper mon Eurostar et aller aux Proms Doctor Who.
J’ai bien cru que cette fois ça tombait à l’eau pour de bon…

A tout hasard, en cherchant d’autres villes de départ qui pourraient me tirer d’affaire, j’ai lancé le nom de Poitiers sans trop y croire, et il s’est trouvé que c’était effectivement une solution jouable, LA seule solution pour moi. Je leur aurais sauté au cou, à ces guichetiers

Donc hop, billets modifiés, et c’était reparti pour la gare de Poitiers, à deux heures de route. Le truc un peu dingue que j’aurais beaucoup plus hésité à faire, seule, et encore, pour une motivation aussi forte que celle-là je crois que je l’aurais fait.

Quoiqu’il en soit, on a réussi à attraper le TGV, et à arriver à Paris dans les temps pour que j’attrape mon Eurostar. J’ai laissé là Cryssilda, et plutôt que prendre un peu le temps d’un verre comme je l’avais prévu, je n’ai vu Vert que d’un train à l’autre, mais ça m’a fait bien plaisir de la revoir, fut-ce aussi brièvement.

Arrivée à St Pancras, mon phone a fait des siennes avec le changement de réseau, du coup, j’étais coupée de tout contact… J’avais convenu avec Mirliton qu’elle m’attendrait à la sortie de l’Eurostar, mais je ne l’ai pas vue du tout. En même temps, au départ elle devait juste m’accompagner pour papoter mais elle n’avait pas de ticket pour les Proms, et finalement dans la journée la gardienne de nos 4 précieux tickets nous a averties qu’elle était trop malade pour venir, donc Mirli pouvait même rester pendant le spectacle. A condition que quelqu’un puisse récupérer les billets auprès d’elle… et je n’avais pas trop suivi la suite.

Du coup je me suis dit que les plans avaient peut-être changé, que Mirli avait peut-être des soucis avec son phone aussi, et que de toute façon on se retrouverait bien à un moment ou à un autre au Royal Albert Hall.
Donc je suis partie dans le métro, où le réseau est coupé, et ce n’est qu’en approchant du RAH (en sortant par South Kensington et donc en passant devant le Science Museum et l’Imperial College ) que j’ai pu avoir des nouvelles de tout le monde – alors que la batterie de mon phone faiblissait à vue d’oeil, joie
M’enfin, on s’est raccordées, et je me suis mise en quête des deux autres, des amis pratchettiens: un fils du Professor Hicks, et Adele la Warrior Princess, grâce à qui je réalisais ce rêve
J’ai ainsi fait tout le tour du Royal Albert Hall – qui est magnifique -, et de longues files de fans dont beaucoup étaient costumés dansle thème de Dr Who, j’adore… J’ai moi-même accroché mon petit bibi Tardis que j’avais fini de coudre la veille, une fois trouvée la bonne porte et la table de bar où squattaient Adele, Hicks Junior, et 2 ou 3 amis de Adele qui en avaient profité pour la voir un peu avant le spectacle.
Mirli est arrivée très rapidement, on a papoté… biché avec nos éléments de costumes…

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Puis on est partis prendre place, en se régalant au passage de la splendeur intérieure du Hall
On étaient toouut en haut des gradins, juste avant les derniers balcons… La vue plongeante était chouette!

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(Ayant encore été en rade de batterie – toujours aussi frustrant -, toutes les photos de cette soirée sont de Adele ou de Mirliton)

Un grand écran relayait ce qui se passait tout là-bas sur la scène, et en attendant le spectacle les caméras se baladaient dans le public pour surprendre costumes, gens affairés et gamins surexcités. On devrait faire ça à chaque concert, ce serait bien plus drôle

On n’a pas attendu très longtemps avant que l’orchestre investisse la scène, et entame les hostilités avec The Mad Man with a Box, suivi de I Am The Doctor.

Les extraits de la série projetés sur l’écran ramenaient pas mal d’émotion en plus de la musique – et c’est vrai pour absolument tout le concert…
Et I Am The Doctor est irrémédiablement lié à Ani/Alda dans mon esprit, c’est certain – ça m’a rappelé toutes les fois où je l’ai entendue le jouer au piano et j’ai beaucoup pensé à elle

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« Trust me. I am The Doctor. »

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Déjà quelques « monstres » de la série ont fait leurs apparitions par les portes latérales et au milieu de la fosse, mais rien ne pouvait être aussi fun que de voir Vastra et Strax s’avancer comme maîtres de cérémonie!

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A un moment, on a aussi eu droit à une petite mise en situation avec Eleven et Clara tournée spécialement pour amener leur apparition sur scène… Et damnit, ça fait quand même tout bizarre de voir Matt Smith avec les cheveux ras – ils ont prétexté un effet secondaire d’un machin timey-wimey-vortex-whatever
(mais muuuh, ses mèches me manquent, et on dirait Lance Armstrong croisé avec un O’Hara, c’t’horrible!)

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Il y a eu aussi toute une séquence pour revenir sur le personnage de Clara, et les différentes companions du Doctor (de la nouvelle génération), en mettant l’accent sur leurs adieux au Doc:

Carmen (Suite n°2 – Habanera (Bizet), The Companions, Cyber Shard, Toccata and Fugue in D minor, BWV 565 excerpt (Bach), The Final Chapter of Amelia Pond

Et pour finir avec cette première partie (déjà?!), on a eu droit comme je pensais à The Rings of Akhaten, de toute beauté!

Après un entracte de 20 minutes qu’on a passé à papoter (et à s’éventer, pinaise qu’il faisait chaud là-haut), le spectacle a repris avec un festival d’aliens sur All the Strange, Strange Creatures: j’étais aux anges.

Un nouveau petit retour sur les derniers épisodes et Clara, avec The Impossible Girl et La fille aux cheveux de lin (Debussy), et on partait dans les Classics, avec la genèse de Doctor Who!

Russell T. Davies est venu sur scène, il y a eu un petit topo sur la genèse du générique et des bruitages, notamment les voix des Daleks, et deux bruiteurs se sont avancés sur scène tout en filmant, et enfin il y a eu Carol Ann Ford, l’actrice qui jouait la toute première companion, la petite-fille du tout premier Doctor incarné par William Hartnell!

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Le Classic Doctor Who Medley était très sympa, même si là encore il insistait sur les régénérations et donc les adieux des différentes versions du Doc, mgnouh…

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Ensuite, l’orchestre a interprêté les morceaux des gagnants junior et senior du Dr Who Create A Soundtrack Competition, qui avaient illustré The Snowmen. Vu comment j’adore cet épisode, ça a été grandiose!

Puis les Daleks ont pris le contrôle du concert et exigé une chanson à leur gloire, et ce fut First There Were Daleks.

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(gnii le p’tit délire de Ben Foster avec le bâton d’orchestre sonique gnii)

Ensuite on est revenus sur le dernier épisode diffusé pour The Name of the Doctor, et j’ai adoré le bagpiper qui est venu vite fait interpréter l’ambiance écossaise où Strax est cueilli pendant les convocations à la réunion des companions

Pour finir, une nouvelle composition célébrait l’anniversaire de la série, avec Song for Fifty, une sorte de grand feu d’artifice général avec un mélange de toute la génialitude précédemment déployée.

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En en discutant avec Adele après coup, elle ne l’a pas trop aimée, la trouvant trop emphatique et convenue, mais personnellement je n’ai rien trouvé à y redire. Peut-être l’enthousiasme aveugle de la première fois ^^

En tous cas, j’ai vraiment été ravie de vivre ça, j’ai juste trouvé le concert trop court et regretté un peu qu’on ne soit pas placés un peu plus bas. Je me demande même si la fosse ne serait carrément pas totalement jouissif!
Et j’avais déjà le coup de foudre pour Ben Foster, le chef d’orchestre, ça n’a évidemment fait que me le renforcer à mort

Bon, une possibilité de rencontres et dédicaces avec les personnalités à la sortie aurait été parfait, mais bon je sais bien que c’est pas très réaliste et qu’il n’y avait quasi aucun espoir ^^

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Le programme, le billet, le bibi-tardis.

Après ça, Adele et moi on a clopiné jusqu’au chouette appart’ qu’elle partage avec 2 collocs, dont une partie en week-end qui me laissait gentiment son lit, et bien sûr la star des lieux: Tyger, un chat de 6 mois

J’avoue que je n’ai pas traîné à me mettre au lit (après une douche ô combien bienvenue).



Le dimanche 14, donc, je suis repartie de chez Adele de bon matin (après avoir vu la traditionnelle réclamation de croquettes du choupinou Tyger) pour attraper mon Eurostar de retour.
C’est là que j’ai commencé à réaliser que mes sandales massacraient mes petons, qui comptaient 3 belles ampoules

A la gare Montparnasse, j’ai pu avoir facilement un billet de remplacement pour Poitiers – en remarquant au passage l’intéressante initiative des équipements proposés près de l’espace de vente des billets: des vélos fixes pour recharger son mobile etc (quelques acharnés y piquaient des sprints désespérés), un piano en libre service…

Pendant ce temps, Solly arrivait à Poitiers avant moi, et dès mon arrivée j’ai donc retrouvé ma copilote de choc pour repartir au château d’Ars pour le festival de luthiers et sonneurs.

On y est arrivées vers 17-18h, commençant par un p’tit tour général pour voir (en clopinant gaillardement).
La foire des artisans de bouffe bio était une débauche de tentations. Le château était bien classy, avec sa rotonde-véranda ajoutée. Le tour des stands de luthiers et autres z’instrumenteux de tous pays était très agréable, sous la fraîcheur des arbres, et bien couinante et bavante pour nous – même si on ne regardait que de loin, vu qu’on n’y connait rien, qu’on ne sait jouer de rien de tout ça, et qu’on n’en a pas les moyens
Des musiciens improvisaient des boeufs ici et là, certains luthiers joignaient la démonstration à leurs explications, un groupe de festivaliers enchaînait les chansons trads en choeur…
Ces petits bouts de musique éclosaient de tous les côtés, ça donnait une ambiance sympa et unique.

Après ça, étant prise d’une sérieuse fringale je me suis mise en quête d’un p’tit quèque chose à me mettre sous la dent, pendant que Solly, commençant à atteindre l’overdose de foule, allait nous réserver un coin fort chouette derrière le château. J’y ai dégusté une crêpe au sucre (pâte épeautre) des Jardins de Selma qui fut une vraie tuerie (t’façon, déjà de base, une crêpe au sucre… mioum!).

Et vu l’heure, on s’est aussitôt dirigées vers la scène du concert pour espérer trouver une bonne place. Bien nous en a pris, ça commençait déjà à être bondé de gens tous assis, et nous fûmes fort désappointées de ne voir aucune « fosse »… Mais malgré nos pieds endoloris, on tenait à profiter du concert debout, pour être vraiment dans l’ambiance.
Après avoir hésité à se planter aléatoirement dans un trou sur le côté, on a fini par se coller résolument à la barrière devant la scène, où on a fait la connaissance de deux sympathiques fans. On aurait tellement préféré que le concert ait été prévu debout, ou au moins avec un espace aménagé… On ne gênait pas trop sur le côté, mais l’ambiance aurait été tellement meilleure!

M’enfin, ça ne nous as pas empêchées de bien profiter du concert, et c’était vraiment magique de voir sur scène un groupe dont est fans depuis l’enfance…

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Ils ont commencé avec un nouveau morceau, Au bout du bois, puis le très chouette Voici la saint-Jean

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Ensuite, La nuit des sorcières. J’espérais qu’ils n’en feraient pas trop de l’album des cathédrales de l’industrie, mais celle-ci passe encore, elle pose bien l’ambiance.

Puis Solide, tiré du répertoire de Gabriel Yacoub en solo, je crois, je ne connaissais pas.

Et un sublime nouveau morceau, Comprenez-vous, inspiré d’une lettre d’un soldat adressée à Mme de Pompadour… et le Bacchu Ber!

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Et puis Le Coeur volage, et un autre grand moment du genre que j’attendais tout particulièrement: Marions les roses. Gnaaaf!

Ensuite, Le luneux, très belle mais encore une qui n’est pas de mes (pourtant nombreuses) préférées…

Quelques autres du répertoire solo de Gabriel, parmi les plus belles: Les bannières qui claquent, Beauté, Le sel et le sucre (qu’est-ce qu’elle est entraînante, celle-là).

Une nouvelle chanson, Soleillet de l’air en l’air, et une des plus anciennes et emblématiques: Pierre de Grenoble. Il a eu beau prévenir, dès les premières notes je me suis ramassé une de ces baffes émotionnelles…

Et pouf, déjà un salut! Heureusement, le rappel a ensuite bien donné

Avec moult invités (dont des anciens du groupe), ils se sont déchaînés avec Nous sommes chanteurs de sornettes, une Gavotte, Margot, et le loup le renard et la belette en instrumental.
En deuxième rappel, ce fut le retour de Voici la Saint-Jean, avec enfin le public debout et à participer…

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Et voilà, c’était fini. Bien trop court, manquant de plein de vieilles chansons préférées, mais excellent, et magique, juste magique.
Les voix de Marie et Gabriel n’ont pas changé d’un iota, les musiciens étaient tous très bons, avec mention spéciale pour le vieilleux (y’a des fois il partait dans des trucs que je pensais même pas que c’était possible avec une vielle à roue) et le fascinant nyckelharpa de Laurent Vercambre, et l’accordéoniste/chanteur de ce Malicorne nouvelle génération.

D’ailleurs, en sortant de la clairière on a un peu engagé la conversation avec le fier papa de ce dernier, qui a accepté d’aller nous le chercher pour une petite dédicace éclair , avant que Gabriel et Marie Yacoub eux-même arrivent pour rencontrer les irréductibles groupies

  Ca a été un moment très agréable, et on a eu quelques gribouilles fort sympathiques!

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A ce moment-là, on a aussi croisé Luc Arbogast, et Rodolphe, son manager et Centaure. On s’est retrouvées à continuer la soirée en papotant tout notre saoûl avec nos deux comparses de la barrière-debout-devant-la-scène, puis Rodolphe (qui nous as gentiment payé plein de verres et une deuxième crêposucre-qui-déchire). 

Ce fut vraiment fort, fort sympa.
N’eût été la fatique et la route, on aurait bien prolongé plus que ça…

Mais voilà, on a fini par rentrer. Et s’écraser comme des merdouilles sur le paddock ^^
Le lendemain, on a eu le temps de se faire un petit pot aussi dans Guéret avant le départ de Solly, donc re-crêpe-du-bonheur (cette fois sirop d’érable pour moi, choco banane pour Sol², autant profiter d’être à plat sur une vraie assiette!).
Et pis le bus est arrivée à la gare, et pis voilà.

Voilà voilà.

Fééries du Bocage 2013

Or donc, en plus du combo épique avec Solenne aux Imaginales et à Geekopolis, j’avais vaguement repéré le festival des Fééries du Bocage qui revenait pour sa 2° édition et qui me tentait un peu pour tester. Quand l’affiche annonçant un concert de Luc Arbogast est passée, ça a été décisif…

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Solly étant déjà très très fan et moi l’étant assez depuis que je l’avais découvert justement grâce à elle au retour de Trolls & Légendes, c’était bien un argument de poids, elle pour le revoir, moi pour expérimenter « en vrai ».
Avec ça, la liste des invités présentait bon nombre d’auteurs et illustrateurs que j’aime, dont certains que j’avais ratés à Trolls (je me suis même dit à un moment que le Bocage c’était un peu un Trolls 2 quand j’ai vu ça ), et le grand monsieur Pierre Dubois, et Séverine Pineaux, etc etc… Et des artisans géniaux, tels les Cuirs de Belfeuil, ou Terra Nostra

Bon, mais tout ça était un peu loin, quand même. En région parisienne, même, si on y regardait bien. Et en train c’était un peu compliqué… Mais Google estimait l’itinéraire à 4h à la louche, même en évitant les autoroutes. J’ai pas mal hésité, n’appréciant le volant que moyennement… Et puis j’ai décidé de tenter le tout pour le tout, avec l’aide de Solly en copilote de choc.
Ca m’a pas empêché de bien stresser avant, parce que je n’avais jamais conduit sur d’aussi longues distances d’un coup, que je ne savais pas comment la route allait se présenter (notamment s’il n’y aurait pas de trucs que je déteste voire supporte pas, genre autoroutes déguisées en voies rapides, traversées de villes merdiques, etc), et que c’est un des domaines qui peuvent me stresser le plus dans la vie. Et que j’étais pas forcément hyper reposée du combo du week-end précédant.
Mais en fait ça s’est très bien passé, et même si effectivement ça a été long et fatiguant, je n’ai eu aucune réelles difficultés et encore moins de majeures. Sans copilote ça aurait été une autre histoire, mais mine de rien ça donne un peu d’assurance en soi

BREFLE.
Après la soirée du dredi à papoter (et baver devant les dessins de Jissé), nous partîmes donc le samedi matin (enfin vers 10-11h… ben quoi, deux zombies du matin ça a du mal à décoller) sous un ciel plutôt beau.
D’ailleurs on a eu beau temps tout le week-end, et c’était super agréable pour profiter des chouettes paysages sur la route

Après quelques 5-6h de route (avec arrêts ravitaillement, pharmacie, vidange humaine, tournage en rond et pestage contre les signalisations mal foutues), dont un aller-retour à l’hôtel (étonnamment bien, magré le doublé avec bar que j’aime jamais), on est donc arrivées en fin fin de journée sur le festival.
On a quand même pris un ticket pour la dernière demi-heure, histoire de faire un repérage, prendre la température, tout ça… et saluer vite fait Luc Arbogast – vraiment rapidement.

Ensuite le festival fermait ses portes le temps de se réorganiser pour le concert, donc on est retournées patienter à l’entrée. Mon mode « jukebrain » étant particulièrement actif, on avait de quoi lutter pour se libérer des trucs-qui-restent-dans-la-tête-inopinément (genre « Kraken » ou « Adopte un zombie » de MagoYond, ou « Les chaussettes du nain » et autres tubes du Naheul…).

Et puis on a eu le son des balances, et ça fait déjà quelque chose d’entendre pour la première fois le bouzouki si caractéristique, la vielle, et les envolées de cette voix incroyable…
Joli petit avant-goût

Après encore un peu d’attente et de réorganisation, on a pu se caler dans les premiers rangs, un peu sur le côté. Le temps que ça se remplisse, que ça bouge un peu… J’ai été agréablement surprise de voir arriver Pierre Dubois dans un groupe d’invités…
Et puis il est monté sur scène, j’ai cru qu’il allait juste dire un petit mot d’intro à la soirée – je dois dire qu’on n’avait pas étudié le programme à fond.
Et en fait il s’est mis à raconter (Gauvain et la Femme Hideuse), avec toute la verve et le brio dont ce grand monsieur est capable…

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Au début on se dit « mais heu, ça va encore retarder le conceeert », et puis très vite on s’en fout, parce que comment ne pas se laisser emporter… C’était même frustrant de le voir obligé d’accélérer l’allure sur la fin parce qu’il commençait à déborder (bref, Pierre Dubois, quoi)

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Un petit changement de set en une dizaine de minutes, avec le retour de Mahalia en musique d’ambiance, et puis tadam, le batteur Jean-Lou Renou s’installe presque en catimini, la musique qui passe à un autre niveau, et Luc Arbogast prend place, complètement transcendé par le contexte de la scène.


© UbikwiT.net

Quelques trilles dans les aigus, avec cette pureté et cette puissance bluffantes… Et puis le bouzouki entre dans la danse, et les clochettes au pied, et tout d’un coup des postures de rockeur ressortent inopinément


© UbikwiT.net

J’ai ressenti cette alternance tout au long de la soirée: des moments d’émotion pure, a couper le souffle, puis un rythmé plus soutenu qui ramène sur terre, dans le festif.
Très à l’aise Luc fait même des petits jingles de pub au bouzouki irlandais lors des transitions  Cette légèreté en est même un peu déstabilisante, du moins désarmante: en fait ses commentaires et plaisanteries soulagent la surcharge émotionnelle de son art – un art puissant qu’il donne sans compter, avec le coeur.
Et c’est avec le coeur qu’on le perçoit: très vite on oublie complètement les portables et appareils photos, d’autant plus qu’on réalise que c’est le genre de moments impossibles à capturer autrement qu’en se forgeant ses souvenirs personnels en en profitant pleinement dans l’instant.

De toute façon, même en tentant, on peut difficilement faire mieux que le très talentueux photographe UbikwiT qui se charge de faire une moisson d’images de grande qualité:

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Et c’est aussi très participatif, il y a tout le temps un aller-retour avec le public – ça crée un lien fort, une ambiance très particulière qui nous immerge et nous incite à nous concentrer uniquement sur ce partage-là, le plaisir de ce cadeau apprécié.
(Et Luc tance régulièrement les quelques irréductibles accros à Facebook qui ne lâchent pas leur mobile )

C’était vraiment un concert magique, et très fort.
Je ne saurais pas retrouver avec certitude tous les titres qu’il a interprêtés, mais je peux dire que j’ai retenu le Cant del matin/Aurora borealis, Darjeeling Caravan, Les égaux de Landrais, l
‘Adagio d’Albinoni, Stella splendens, et Ad mortem festinamus, qui m’ont beaucoup remuée…

Sans parler de Quinze marins et Le Corsaire/le grand coureur (aah, les chansons de marins, avec les « Yop-là ho, une bouteille de rhum » et « Allons les gars gai gai, allons les gars gaiement »), et puis Le mariage anglais (un trad qui est déjà dans mes grands préférés de Malicorne), et La blanche hermine.

Que du bonheur.
Qui s’est fini bien trop vite, évidemment, même s’il avouait avoir du mal à tenir la voix sur la fin (et on a même pas eu de vielle  )

Il y avait ensuite une séance de dédicaces, mais vu son soulagement fatigué quand il a vu qu’on était les dernières à le solliciter, on n’a pas traîné plus et on est reparties à l’hôtel.

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Le lendemain, on est retournées sur le festival sur le coup de onze heures (ben oui, dur de se priver d’une grasse mat’ quand elle se présente).

On a commencé par retourner baver plus longuement devant les Cuirs de Belfeuil, et Solenne s’est offert un magnifique petit sac trop beau

Juste à côté, je me suis laissée tenter par des bonnes confitures/gelées

Et zou, j’ai à nouveau donné libre cours à mes admirations livresques – et j’ai même réussi à ne faire que peu d’achats, ayant ramené pas mal de bouquins à moi pour faire dédicacer.

J’ai donc eu le grand plaisir de revoir Amandine Labarre, Laurence Péguy, et Séverine Pineaux!

Par contre, j’ai encore raté Godo.
Mais j’ai aussi découvert Christophe Duflot, Charline, The Helfactory… et salué Oph  et enfin rencontré Michel Borderie 

Et pendant que ce dernier me dessinait des elfes (j’ai pas osé dire que je préférais les nains) en tentant d’éviter de s’endormir au doux son de la flûte d’Eve McTelenn, j’ai repéré Pierre Dubois au mini camp médiéval…

Donc après j’ai osé aller m’incruster pour lui demander une dédicace dans mon « Gothic Faeries » de Severine Pineaux qu’il avait postfacé. J’ai pas regretté, j’ai pas eu l’air de déranger, et c’était très sympa, j’ai adoré ce petit moment avec eux (malgré un petit pic de timidité) pendant que le Grand Monsieur me gratifiait d’une superbe dédicace, après m’avoir complimentée pour mon costume (kilt et haut-à-froufrous-pseudo-jabot, warbelt et bracelet en cuir, collier steampunk d’Unseelie) qui le faisait penser à « une petite leprechaun ».

Ensuite, on a fait un dernier tour du marché extérieur, et on s’est arrêtées sur un stand que j’ai fini par reconnaître comme celui où j’avais acheté mon diadème à Trolls: Terra Nostra!
A la base j’avais juste repéré l’encens naturel, et puis Solly a flashé sur des bracelets en cuir que j’ai mis trois plombes à remarquer, tellement y’a de choses tentantes sur ce stand… et du coup j’ai flashé aussi, c’était la fête

J’ai aussi voulu faire un tour chez l’Atelier du Troll, dont j’aime bien les bonnes idées, même si c’est du travail un peu moins bien fini. J’ai moyennement apprécié aussi les corbeilles de vrac avec un panneau indiquant « à partir de 6€ » et en réalité très peu d’articles réellement à ce prix-là dans le tas, et beaucoup d’autres bien plus chers.
J’ai quand même craqué pour un petit bracelet tout simple, et une chute assez large de cuir épais pour accompagner la chute de cuir tout fin et souple que j’ai déjà et m’amuser avec

Et puis voilà, on est reparties pour le périple routier, toujours avec le soleil, d’abord en silence, puis avec encore un peu de zic et de papotage en tous genres…

Ce p’tit festival est bien sympa, ça valait le coup.
Et en plus, j’ai gagné un level en tenue de route

Combo Imaginales & Geekopolis 2013

Bon, bon, bon. Ces Imaginales ont eu un peu de mal à s’organiser, pour moi, et ça s’est surtout transformé en un week-end un peu bizarre de picorage, périple ferroviaire avec barda intégré, et d’un certain décalage de fatigue. Mais j’en suis quand même contente

Au départ, je voulais surtout accompagner Galoo qui tenait assez à y retourner et était très tenté d’essayer le speed dating auteurs-éditeurs. Et puis, j’ai été grandement alléchée par la présence de Andreas Eschbach à l’affiche. Ensuite, j’ai voulu y traîner Solenne pour lui faire tâter du festi, lui offrir une petite escapade, et puis la rencontrer de plus près.
Et alors, on a découvert que le Naheulband faisait plein de trucs – dont un concert – au festival Geekopolis qui se déroulait le même week-end… Mais l’hôtel à Epinal ne pouvait pas être annulé et je ne pouvais pas abandonner complètement Galoo. Et le dating pouvait aussi être tenté par Solenne. Mais quand même, un concert de Naheul c’est trop tentant, tout comme l’occasion de tester un autre et nouveau festival…
Donc on a fini avec le meilleur compromis: le combo, les deux à la fois! En repartant d’Epinal le samedi après-midi, on pouvait assister au concert et voir Geeko le dimanche matin.

imaginales2013       geekopolisaffiche

J’ai donc été récupérer Solly jeudi soir, avec déjà un peu de papotis (et de « chachaaa!!! », et de chantonnages à base de Naheul – et de customming de chapeau poulet, baptisé Pouletto, avec une selle et tout pour la chevauchée des poulets ^^), et puis le vendredi on s’est levées tôt pour filer à l’autre gare et débarquer à Epinal sur le coup de 14h30.

Ma batterie de téléphone étant déjà très faible, j’ai décidé que je ferais pas de photos cette année – à peine une ou deux le lendemain. Après tout, plein d’autres en font, et c’est toujours autant de gagné sur le temps de profitage du festi (déjà bien assez coup-de-vent) et de chroniquage. (et je n’ai pas non plus photographié la plupart de mes bouquins et dédicaces, ni linké tout le monde, désolée)
(et puis tant que je n’ai pas trié et vidé la mémoire de mon phone, le déclencheur met plus de temps et les 9/10° de mes photos sont bougées ou floues… ça n’aide pas!)

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(mais quand même, les vannes ouvertes sur la rivière en passant sur le pont habituel, ça se rate pas ^^)

Galoo n’étant pas encore arrivé, on a fait un premier tour de repérage, et posé nos gros sacs au stand de ActuSF où j’ai aussitôt pris mon exemplaire de l’anthologie des Coups de coeur des Imaginales, avant d’aller se poser nous-même pour un petit bout de la conférence « Créateurs d’univers » au Magic Mirror 2 (doté d’une nouvelle façade tout aussi magnifique), avec Joslan F. Keller, Kai Meyer, Stéphane Beauverger, Mathieu Gaborit, et Pierre Pevel, modéré par Anne Besson. Je me souviens surtout de la réflexion sur la documentation historique ou le choix de rester sur le fantasme intact, comme pour les Lames du Cardinal ou Ambremer pour Pierre Pevel, ou la démarche de Stéphane Beauverger de bien se caler pour dé-Disneyifier l’image des pirates…
Mais sinon, d’une manière générale, Solly trouvait que la conférence n’était qu’un ramassis de lieux communs, et je dois dire que j’étais hélàs assez d’accord.
Redlisterdwarf, du Vadem’, m’a saluée mais comme ma batterie de portable venait de mourir et que je n’ai pas compris ses chuchotements, je ne l’ai pas su sur le moment… Encore raté!

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© [Mu²]

Ensuite, je me suis arrêtée au stand du SMD qui refaisait son opération d’échange de livres contre des appareils électroniques usagés à recycler. J’avais deux vieux câbles cassés, je suis repartie avec « Le héros de la vallée » de Jonathan Stroud et le tome 1 de Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson, les 2 en édition poche, et surtout par curiosité (le Sanderson, je pensais me le faire en e-book).

De retour dans la Bulle, mon repérage s’est un peu précisé, et j’ai commencé à retrouver les coupines et autres têtes connues
Galoo nous a aussi rejoint à peu près à ce moment-là. C’est là que j’ai vraiment commencé à jongler entre les retrouvailles, les découvertes, les files d’attente et les dédicaces, les mini discussions avec les auteurs et les amis – sans jamais rester très longtemps avec qui que ce soit, à mon grand regret… Je me sentais un peu décalée, déjà fatiguée, et un peu pressée par le temps pour essayer d’en profiter un max avant de repartir le lendemain. Mais du coup, on en profite forcément moins bien quand on prend moins le temps, c’est plus coup-de-vent et superficiel.

M’enfin, c’était quand même cool d’avoir quelques gribouilles et bafouilles avec notamment, non-exhaustivement, en vrac et potentiellement dans le désordre: Rachel Tanner, Mélanie Fazi, Lionel Davoust, Olivier Gechter (Vert lui a rameuté tout le monde pour « Le baron noir »), Gail Carriger (très charmante et au look bien raccord à son univers), Jean-Philippe Jaworski, Mathieu Gaborit, Johan Heliot, Oph…

Et donc aussi Vert, Snow, Lynnae, Lelf et Herbie, Olya, Shaya, TigerLilly, Lhisbei…

Quand Galoo et Solly sont partis au dating, j’ai traîné encore un peu, j’ai été écouter un bout de la conférence « La ville de demain » mais Sara Doke n’y parlait pas assez à mon goût et l’élu beaucoup trop, j’ai donc fini par repartir en quête de quelques dédicaces.
J’ai d’ailleurs passé un très bon petit moment avec Raphaël Albert, très sympa et agréablement déconneur

Puis, comme le temps passait et que les repas entre potes s’improvisaient mais que je ne voyais pas revenir mes speed-daters, je me suis débrouillée autant que possible pour récupérer nos sacs et s’organiser vite fait, et au final on a réussi à s’en sortir et rejoindre à temps la table de Snow, Lelf et Herbie, Lynnae et sa cousine. Ces dernières nous ont régalé de leur feuilleton familial, un très grand moment 
Et j’ai été ravie que Galoo et Solly soient ressortis contents de leur speed dating, avec des pistes éventuelles, des contacts, des conseils et idées… (et accessoirement je me suis rendue compte que si, je ‘connaissais’ la plupart des éditeurs impliqués)
Et du coup j’ai eu l’impression que Solly profitait vraiment du voyage pour la première fois, une fois le stress et la migraine passés  *soulagement et kiffage*

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La nuit fut courte (surtout avec mon réveil oublié de déprogrammer qui a sonné à 6h30 et qui a emmerdé tout le monde sauf moi qui dormais bien à fond ).
De retour au festival, on a surtout tourné dans la Bulle…

J’ai été voir Gudule pour une dédicace dans l’antho (ça fait tout bizarre de voir une auteure que j’ai lu pré-ado dans ma sphère SFFF actuelle), et puis Snow m’a parlé d’une revue gratuite, ce qui ne se refuse jamais. C’est ainsi que j’ai découvert Mythologica dont le n°0 était effectivement offert sur le festival, et ça m’a tout l’air d’être un truc très sympa et intéressant.

Dans la foulée j’ai pu le faire dédicacer par Nathalie Dau qui a un texte et un dossier dedans (et ça me fait toujours plaisir de la revoir), et qui m’a montré les super gâteaux personnalisés que lui avait offert Acta Est Fabula

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En continuant mon p’tit tour, j’ai pu prendre mon tome 2 des enquêtes de Lasser, dédicacé par Philippe Ward et Sylvie Miller.


© [Mu²]

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En passant devant l’aile des principaux invités, j’ai fini par avoir un doute sur le monsieur assis derrière les livres d’Andreas Eschbach… Et oui, c’était bien lui-même! Je ne sais pas pourquoi, je me l’étais imaginé avec un physique complètement différent, très imposant, peut-être plutôt du genre américain, en fait. J’étais passée devant lui 3 fois la veille en le prenant pour un interprète glandouillant près de Kai Meyer…
Du coup j’étais légèrement confusionnée, en plus du fait que je n’ai toujours rien lu d’autre que « Des milliards de tapis de cheveux » (même si j’aime ce bouquin tout particulièrement), et j’ai bafouillé lamentablement. Pas vraiment comme ça que j’avais imaginé le rencontrer

Bref, j’ai ensuite trouvé Fabrice Colin à sa place pour une rapide dédicace qui complète mon « Confessions d’un automate mangeur d’opium » adoré, sans vraiment discuter là non plus…
Puis Rachel Tanner à qui je n’avais fait signer que la première des deux anthologies sorties à l’occasion du festival de cette année dans lesquelles elle a des textes, et Sire Cédric que j’avais un prétexte pour approcher pour la première fois, depuis le temps que je le voyais sur les festivals, ça fait plaisir

Et j’ai pris un moment pour patienter dans la file pour Olivier Peru… qui a informé la personne devant moi qu’il arrêterait après elle parce qu’il n’avait toujours pas été manger, et comme je repartais quelques heures plus tard, cette personne a eu la gentillesse de me faire passer devant elle
Du coup j’ai pu avoir une petite signature au dos de la planche bonus de mon coffret DVD de Hero Corp en discutant un peu de la saison 3 qui arrive 
(même si bon, j’aurais bien aimé que mon stylo argenté marche pour customiser le coffret lui-même, j’aurais bien aimé un tit dessin, et j’ai complètement oublié sa présence au sommaire du Mythologica aussi, mais bon vu les circonstances je n’aurais pas voulu trop abuser non plus, et ça peut toujours être pour une autre fois!)

Et puis j’ai filé au Magic Mirror 2 pour la conférence sur la fantasy urbaine avec Raphaël Albert, Mathieu Gaborit, Lionel Davoust, Timothée de Fombelle et François Place, où j’ai trouvé quelques moments intéressants.
En particulier, c’est toujours génial quand on peut compter sur Lionel pour ramener sur la table une manière bien prosaïque et cool de lancer une réflexion sur l’urbanisme et son côté utilitaire en opposition à l’enchantement: « à la base, une ville, c’est une bande de types mal rasés qui en ont marre de partir tout le temps chasser le mammouth pour se faire décapiter »

Après ça, ça aurait été l’heure du grand pique-nique sur les bords de la rivière, mais vu le temps c’était mort… Et l’attroupement au fond du bar était nettement moins attrayant. On s’est donc posés dans un coin juste le temps d’avaler nos sandwiches – à côté d’un petit groupe des costumés napoléonniens habituels – et avec une petite interruption pour moi, le temps d’alpaguer Charlotte Bousquet pour l’anthologie, et papoter très très vite fait.

Ensuite on a encore tourné un peu, en s’attardant cette fois sur le stand de Lokomodo où on aurait aimé (re)voir Anthelme Hauchecorne, mais son planning ne se plaçait que sur le dimanche. En même temps, ni Solly ni moi n’avions eu la force d’amener notre « Âmes de verre » à faire dédicacer, c’est qu’un pavé, ça compte, dans le sac!

En revanche, Solly s’est pris le tome de Cheveux-de-Feu et m’a offert le tome 1 qui me tentait, et on s’est plus ou moins laissé tenter aussi par deux autres auteurs présents sur le stand.
En passant au paiement, mon bibi m’a encore fait repérer (par Peggy Van Peteghem elle-même, je crois), décidément il m’est bien utile…

Enfin, Solly voulait voir Vyrhelle, et j’avoue que j’ai craqué aussi…

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Après cette dernière dédicace, on a été se poser à la conférence sur l’anthologie annuelle Elfes et Assassins avec Lionel Davoust, Sylvie Miller, Pierre Bordage, Rachel Tanner, Xavier Mauméjean, Raphaël Albert, et Fabrice Colin.

Juste après, on a récupéré notre barda et on est reparties vaillament à la gare…


(youpi, j’ai ma photo-par-vitre-du-train! )

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Après un long et laborieux hâlage de notre barda, on est arrivées au festival Geekopolis pour la Nuit du Geek.

Renseignements pris à l’avance, on était persuadées que le concert de Naheulbeuk commencerait à 21h… Du coup on a eu un peu peur en arrivant dans une salle où tout le monde était assis, et où quand la soirée a fini par commencer, une ribambelle de numéros de dance et autres interludes ont été annoncés avant Naheul.

On a appris plus tard par Ladyfae que c’était plutôt 23h, le passage de Naheul.
Du coup, on a attendu… Et je dois dire que le reste de la Nuit ne m’a pas vraiment soulevé de hauts niveaux d’enthousiasme.
A part le groupe steampunk dans les danses (les Dolls Chronicles) et quelques passages de la chorale geek dans les animations musicales (Negitachi) (dommage qu’ils n’aient pas optimisé l’usage des micros), et la séance de dessin en direct, j’ai plutôt trouvé le temps long.

Heureusement, entre-temps Cécilia, une amie de Solly, est arrivée avec sa petite famille pour gonfler les rangs…

Et enfin, l’heure du concert est arrivée (en retard), une « fosse » s’est mise en place, et on a pu se caser dans un coin devant pour bien voir la scène.
En se tournant un peu on pouvait voir l’écran (et se retourner subrepticement pour contempler toutes les têtes de poulet débiles avidemment tournées par là), sur lequel on a d’abord été régalés d’une vidéo des Bidouille Prod’ (que je découvrais, honte à moi, alors que l’une de ces deux géniales bidouilleuses n’est autre autre que Clémence la Prêtresse de Dlul dans le Naheul)

…puis d’une intro au concert « Naheulband: Back to the Dungeon », où Zangdar chargeait Reevax de s’occuper de la programmation à la taverne du Donjon pour renflouer les caisses… Reevax étant incarné sur scène par Dimitri ! (un ancien du groupe parti en Irlande depuis un bail, pour ceusses qui n’auraient pas suivi)

Et tout le concert axé sur cette mise en scène, c’était vraiment sympa… Avec des apparitions de Knarf aussi (mais pas en nain *gruf*)

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…et du groupe MagoYond qui nous a complètement mordues avec « Adopte un zombie »

Il y a eu aussi le dieu poulet, suite aux invocations, ça rigole plus avec le Laridé…

Côté barbare, le look était aussi au rendez-vous!

Voilà, évidemment ça s’est terminé beaucoup trop vite, et après j’ai pu piquer une setlist sur le plateau et on a été voir si on pouvait pas papoter un peu avec le groupe et/ou avoir quelques dédicaces.
Ghislain est parti d’un trait, Ladyfae est passée en coup de vent, et tout le reste de la troupe a dû se carapater par une porte dérobée, mais Tony l’Orc est quand même venu quelques minutes, joie!
Bon, par contre, on était tous plus ou moins bien décalqués, et l’appel du dodo étant puissant, on n’a pas vraiment traîné.

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Après avoir repris quelques semblants de fraîcheur et de forces chez Cécilia (dont les cookies maison tout chauds sortis du four sont une vraie tuerie, et dont le fienfien est juste adorable), on est donc retournées au festi en (fin de) matinée, où on a retrouvé deux autres amis de Solly et tracé direct au « village Naheulbeuk », hélàs plutôt désert à ce moment-là. Ce qui ne nous a pas empêchées de nous extasier sur la Terre de Fangh en playmobil.

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Du coup on est reparties faire un vrai tour du festi, et on a croisé Tony l’Orc et Marie Fontaine (qui a co-écrit le roman de Qantice, pour les ignares encore), avec qui on a pu papoter trois secondes avant qu’ils partent.

Au hasard des allées, on est tombées sur les géniallissimes membres de MagoYond, à qui on a avoué notre fanitude et aggripé voracement le CD (en n’ayant même pas l’idée de le faire dédicacer, tu parles de groupies…), et papoté deux minutes aussi.

Et puis on est reparties en quête de Naheul, et au passage j’ai attrapé la BD de The Unspeakable Vault (L’Appel de Chtulhoo, de François Launet) qui venait de sortir en avant-première à Geeko

De retour au village Naheul, cette fois on a eu plus de chances en trouvant PoC, Knarf et Ghislain attablés. On a eu quelques dédicaces, photos avec Poinpoin, papotis disparates… et puis l’heure tournait et on avait un train à prendre et du paquetage à trimballer, alors on a dû prendre congé.

Sur le chemin de la sortie on a quand même pris du nougat artisanal cro cro bon bien qu’il n’ait rien de geek, et zou, métro, escaliers, contorsions dans les portiques… Tout ça pour réaliser en arrivant à la gare que, euh, hum, en fait, on aurait eu une demie-heure facile pour profiter encore un peu de Geekopolis
(d’où l’intérêt de *toujours* vérifier ses billets avant de se mettre en route pour une heure approximative et très arrondie au minimum sécuritaire)

Ensuite, on a retrouvé mes amis Angua et son poilu à Orléans pour papoter une petite heure – ce fut fort sympa mais bien trop court à mon goût, malgré mon état de fatigue avancé – et on a fini notre périple avec encore un changement à Vierzon, et les trois quarts d’heure de route après la dernière gare, pour enfin s’écrouler chez moi. Et papoter encore un bout ensemble jusqu’à ce que je ramène Solly à la gare pour son propre dernier périple…

Au final, j’ai surtout retenu qu’un combo de 2 festivals sur un même week-end, c’est vraiment une idée pas terrible, mieux vaut se concentrer sur un seul, c’est déjà assez trop court et trop riche comme ça… Mais quelle idée, aussi, d’organiser autant de trucs cools aux mêmes dates, hin?!
Du coup – surtout avec la fatigue persistante et continue – j’ai l’impression de n’avoir vraiment profité de pas grand chose, et d’avoir un peu foiré une grande part des bons moments grapillés – justement trop grapillés. Mais d’un autre côté, c’était mieux que rien, et j’ai quand même ramené des souvenirs, matériels ou pas, qui valaient le coup…

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ui, c’est touh flouh touh pouhrri. nuh, j’les ref’rai pwint.

Et puis j’ai été très contente de rencontrer Solly pour de bon, c’était vraiment sympa et un des trucs les plus chouettes de tout le week-end

Le Défi Steampunk

On l’attendait avec grand intérêt, le voilà arrivé:

le Défi Steampunk initié par Lord Orkan Von Deck!

Sans aucune limite de temps, ce défi a pour unique objectif de nous faire explorer le steampunk sous toutes ses formes et tous les angles!

Et avec son blog spécialement créé pour l’occasion, il est très facile de suivre les articles de tous les participants, trouver des idées, lire les autres avis, et ainsi continuer à en apprendre plus sur le steampunk…

Si vous aussi vous avez envie de vous y inscrire, jetez donc un oeil ici.

Il existe trois défis différents, avec chacun 4 niveaux de difficulté ; pour ma part je commencerai par:

* Aéronaute – lecture de romans, nouvelles, essais…
~ au niveau « Amateur », c’est-à-dire 4 ouvrages

* Gentleman – lecture de BD, comics, romans graphiques…
~ au niveau « Novice », avec 2 ouvrages

* Savant fou – visionnage de films, séries TV…
~ au niveau « Novice », 2 vidéos

Et en bonne butineuse, et ça se pourrait bien que je remonte la barre à des niveaux plus expérimentés au fur et à mesure.

En tous cas, toutes mes chroniques dans le cadre de ce défi et mon avancement dans le challenge seront indiqués dans cet article par la suite, linké dans mes Défis Lectures.

25/09/11: Suite à une brillante invention de A.C. de Haenne, j’instaure moi aussi mon manomètre pour « mesurer » le niveau de « steampunkitude » des oeuvres que je vais chroniquer.
Pour l’instant je reprend les même catégories d’archétypes que lui, qui m’ont l’air de bien me correspondre aussi:

– Technologie uchronique
– Dirigeables
– Automates
– Goggles
– Machines à vapeur
– Savant fou
– Ère victorienne/Belle Epoque
– Métal riveté (mécanique)
– Engrenages
Manomètre (cadrans de mesures) Célébrités d’époque

20/10/11: je remplace la dernière catégorie « Manomètre (cadrans de mesure) » qui me semble plutôt mineure et répète déjà les aspects mécaniques, par « Célébrités d’époque », pour les personnages littéraires, d’auteurs ou historiques que l’on croise parfois dans les univers steampunk.
27/04/12: je rajoute Belle Epoque à « Ere victorienne », pour à peu près un tiers, car même si ce n’est pas aussi typique et « estampillé » que le victorien, c’est aussi une ambiance très steampunk à mes yeux.


La somme de ces « critères » me permettra ainsi d’attribuer un pourcentage de steampunkitude à chaque oeuvre chroniquée.
Car le steampunk est avant tout un genre d’une nature dont on peut discuter indéfiniment, dont chacun a sa propre vision et sa propre sensibilité, et il y a d’infinies variations entre chaque oeuvre steampunk…


* * * Mon avancement * * *

~ Aéronaute Amateur – 4 lectures de romans, nouvelles, essais… ~

=> Vango, 1 (Timothée de Fombelle) (sept. 11) 40%
=> Le joueur de cartes (Daniel Henocq) (sept. 11)
22%
=> Confessions d’un automate mangeur d’opium (Fabrice Colin & Mathieu Gaborit) (oct. 11) 75%
=> Les voies d’Anubis (Tim Powers) (juil. 12) 29%
=> Anno Dracula (Kim Newman) (jan. 13) 25%

=> Le Protectorat de l’Ombrelle, 1: Sans âme (Gail Carriger) (mai 13) 55%

*

~ Gentleman Novice – 2 lectures de BD, comics, romans graphiques… ~

=> La Ligue des Gentlemen Extraordinaires (Alan Moore & Kevin O’Neill) (oct. 11) 61%
=> L’invention de Hugo Cabret (Brian Selznick) (avr. 12) 51%

*

~ Savant fou Novice – 2 visionnages de films, séries TV…  ~

=> Hugo Cabret (Martin Scorcese) (déc. 11) 49%

Trolls & Légendes 2013

affiche300Bon, bon, bon. J’avais pas spécialement prévu d’y retourner, mais pour diverses raisons, ben je suis quand même retournée à Trolls & Légendes (voyage voyage, quand tu nous tiens ).
Mes principales motivations étant de revoir ma duchesse adorée Ayako, revoir et rencontrer des amis, et refaire un concert du Naheulband parce qu’on n’en a jamais de trop, et voir La Horde en concert et m’acheter leur CD – je peux dire que pour tout ça j’ai bien eu mon content, et rien que pour ça ça valait bien tous les efforts et désagréments impliqués ^^

Je suis donc partie le vendredi matin, en speed parce que je me croyais en retard (en fait carrément pas), pour débarquer vers 16h à Lille où j’ai retrouvé ma koko, et le covoitureur que j’avais trouvé par les archives du vademecum.

Du coup, j’ai pu avoir un bref aperçu touristique (mais pas pris le temps de prendre le joli beffroi en photo) et commencer à papoter. Depuis le temps qu’Ayako m’en parlait, j’étais ravie d’enfin mettre les pieds à la librairie des Quatre Chemins, qui a des locaux magnifiques et la particularité très notable d’être spécialisée en SFFF – autant dire le paradis, quoi.

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Une fois les pass récupérés, on a laissé l’équipe de la librairie (Ayako incluse, donc) attendre le camion pour aller s’installer à Trolls, et on a récupéré Mat’, un ami d’Ayako fort sympathique avec qui j’ai pu bien papoter allègrement.

Avec les billets pré-achetés, on a pu entrer directement dans l’espace concert, et découvrir la déco de tour de scène toute nouvelle de cette année, dont j’avais pu voir passer quelques photos sur FB par les membres du Naheulband dans le train.

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© Midnyt (Ghislain)                                      © Tony l’Orc

Dans la fosse, un jongleur occupait l’espace – je me suis même demandé si c’était pas un truc prévu par l’orga pour mieux gérer l’afflux dans la fosse, mais non, simple visiteur – le genre de truc qui peut t’hypnotiser pendant des heures ^^
(j’en reparlerai plus tard, on l’a revu par la suite)

Mais bien vite La Horde est venue démarrer les festivités, avec leur classe internationale et leur talent débridé!



Je les avais découverts en prévoyant d’aller à Cidre & Dragon l’an dernier (même si finalement je n’y avais pas été) et sur FB, où je n’avais vu que leur clip de la 5° danse hongroise de Brahms, ce qui était déjà fort sympathique mais bien à mille lieues du foisonnement de leur répertoire et de leur génialitude en général… Le concert a complètement confirmé et décuplé le coup de coeur!

Déjà l’ambiance musicale en général est superbe, mais quand en plus tu reconnais subitement la chanson de Ali Baba Disney, ou I like to move it, c’est peanuts. Sans parler de leurs très belles versions de Bella ciao et de Drunken sailor.

Aussitôt après on est allés s’acheter leur CD tout juste sorti pour l’occasion, et les faire dédicacer, dans la mesure du possible (y’avait pénurie de marqueurs/stylos) et en papotant un chouïa. Ils ont quand même sacrément mis le paquet pour faire un CD (et un bon CD!) en juste trois mois, histoire de profiter de leur passage à Trolls…

Pendant ce temps, Tator prenait le relai avec une chouette ambiance folk itou, une très belle surprise puisque je n’avais écouté que La brousse que j’avais juste trouvé sympa sans plus, et qui a fait que je m’attendais à quelque chose de plus « reggae de base ». Mais non, c’était vraiment du bon folk comme je l’aime – et je ne réalise que maintenant que le violoniste et chanteur (dont la voix faisait un peu penser à Tryo sur La brousse) est aussi celui qui m’a complètement bluffée avec le pur son folk tribal de Rastaban le lendemain soir.

Sur ces entrefaites Sunila est arrivée, et si on s’est croisées 3 fois sans se voir on a quand même fini par établir le contact et ça fait bien plaisir XD
Toutes les deux on s’est rapidement mises à jouer les anguilles pour intégrer la fosse, pour bien en profiter à fond. Et c’était malin parce que ça n’a pas vraiment bougé ensuite pour le Naheulband, du coup on était quand même plutôt bien placées et on a pu bien se lâcher – j’avais mis mon bonnet-casque à barbe intégrée et fait péter mon qwertee de CMOT Dibbler
Ce fut bien sûr énormissime, d’autant plus que Naheul est très lié à Trolls – et moi-même j’avais fait mon premier concert de Naheul justement à Trolls en 2011, quand ils avaient inauguré le poulet-poulet-piou-piou-piou  Et j’avais été aussi avec Sunila aux Imaginales. Donc là c’était vraiment idéal pour ma 4° session de Naheul


© DragonLady

La petite nouveauté, c’est une paire de lunettes qui paraît-il filment la vision du porteur… Je serais curieuse d’en savoir plus


© DragonLady

J’ai été super contente qu’ils jouent « Hé la p’tite dame », inédit en concert et un de mes morceaux surkiffés du dernier album
Et à la fin, les gars de La Horde sont revenus pour accompagner le final, très chouette

       
(oui, je sais, le son est pourri et le visuel ne vaut guère mieux. mais c’est mieux que rien, nah, d’abord.)

trolls13naheul-setlistAprès je cherchais vaguement Ladyfae et Clémence pour compléter mes dédicaces, mais à la place Ayako a intercepté Ghislain à qui on a soutiré 2 des playlists qu’il avait en main, et il nous as parlé un peu plus de sa récolte de dés pour un projet de jeux de rôles en kit dans les hôpitaux.

En rentrant on a encore papoté, et chez Ayako, ben on avait déjà tellement peu de temps à dormir, que le temps de se poser, et surtout de ne pas pouvoir s’empêcher de blablater encore un peu, qu’on n’a dormi qu’une petite heure à tout casser…

* * * ~ * * * ~ * * * ~ * * * § * * * ~ * * * ~ * * * ~ * * *

Le réveil matinal du samedi fut rude.
Même si j’ai miraculeusement échappé à la migraine (ma petite toux de rhume des foins bien chiante a compensé) et que je devais assez tourner à l’adrénaline pour ne pas le ressentir trop durement, il n’empêche que j’avais quand même un peu de mal, normal ^^

Mais j’ai pu me poser un moment chez Allaupi, un autre pote d’Ayako que j’avais déjà pu croiser aux Utopiales, et avec qui j’ai papoté ebook, traduction et édition avec le Trône de fer.

Et hop, nouveau récupérage de Mat’ et covoiturage, pour cette fois, commencer le festival en lui-même – et avec un bon 500m de file d’attente dans le froid dès l’ouverture, on est vraiment contents d’avoir le bracelet coupe-file.

Après mon premier petit tour de repérage, j’ai commencé par m’acheter l’anthologie du festival, et à la faire dédicacer par Nathalie Dau, Mathieu Coudray et Denis Labbé:

       trolls13antho-dau
(et je surkiffe le dessin de Mathieu Coudray, chus fière!)

Après ça, je suis retombée sur Allaupi qui s’est lui aussi pris une anthologie, et on a mis le cap sur Pierre Dubois, tant qu’on en avait le temps et qu’il n’y avait pas trop de monde.
Je crois que c’est par là que j’ai croisé pour la première fois un Rincevent très réussi (on le reverra le dimanche), et on a aussi rempli le questionnaire d’une étudiante, le temps que le grand monsieur finisse son oeuvre dans nos exemplaires respectifs


(un dessin qui me fait particulièrement plaisir aussi, pile le genre de personnage que j’adore. chus fière bis!)

Dans tout ça on était un peu en retard pour le repas des blogueurs, mais on a pu les rejoindre sans trop traîner à la galerie commerciale juste à côté. J’étais bien contente de revoir Lhisbei et son Mister, Julien le naufragé volontaire, et rencontrer Cachou. Je suis restée scotchée à leur discussion dès que je suis arrivée, parce que bon sang que c’est bon de se retrouver entre blogueurs

Je suis aussi restée avec eux pendant que mes autres comparses partaient de leur côté, ce qui m’a permis de regarder les expos de plus près (voir le diaporama sur le RSF blog, avec moults autres photos du festi) et d’aller papoter de vraiment « près » avec des auteurs et éditeurs (ce que je n’aurais pas pu ou osé autrement pour certains), comme Yal Ayerdhal et Sara Doke, le Monsieur Folio SF, la Madame de Olivier Peru, et bien sûr Jérôme Vincent d’ActuSF qui nous a même fait une petite photo de groupe (que je vais vous épargner tellement on a l’air frais, en mode sardines écrasées).

J’en ai aussi profité pour saluer le libraire des Quatre Chemins (le fameux) (et je dois dire qu’il a effectivement une sacrée classe naturelle).

Et pour m’offrir enfin le premier tome des enquêtes de Lasser, que j’attendais depuis ma découverte de ce personnage dans l’anthologie Plumes de chats, et que j’ai eu l’immense plaisir de me faire dédicacer par l’adorable Sylvie Miller ET le Ward – avec même un petit badge en cadeau (pour les ignares: c’est pas le verbe, c’est le nom du personnage)

J’ai même eu mon petit moment de papotis avec Anthelme Hauchecorne, toujours aussi bon tchatcheur, et passionnant et prolifique. J’espère pouvoir bientôt chroniquer son Âmes de verres

Et un petit coucou à l’Atalante (que je ne m’attendais pas à voir ici) pour quelques affaires en cours 

Puis les blogueurs sont partis, (apparemment pendant ce temps-là je ratais le boeuf Nalbeukien à l’extérieur, mais bon tant piche), et il était temps pour moi d’aller me positionner à la « Souche » pour voir la première « Monster class » de Tony Verdâtre !

(Et là, j’ai reconnu Ladyfae dans le public, et je lui ai vite demandé une ch’tite signature pour compléter mon T’as pas le niveaugrin)

trolls13masterclass-affAvec les derniers réglages, et une vraie entrée façon boxeur présenté par Ghislain, Tony l’Orc prit donc place avec une dégaine fort Naheulienne, short-chiffon, blancs mollets maigrichons et genoux anguleux à l’appui: juste excellent

Très vite le ton a été donné (avec le célèbre « défaut d’élocution » de l’Orc) – aux questions de « qui joue déjà un peu de guitare ou banjo », puis « qui envisage d’apprendre la guitare ou le banjo », très peu de mains se sont levées, puis aucune: « d’accord donc en fait ça va chervir à rien, ma machter clache »

Mais on s’en fout, puisque c’est bien connu: une master class c’est surtout fait pour se la péter, et donc Tony nous a bien régalés en jouant du banjo et de la guitare-démon avec une rapidité et une facilité déconcertante, tout en expliquant quand même un peu et en répétant régulièrement qu’en fait c’est super facile.
(alors pourquoi moi quand je tâte de ma guitare ça fait juste « ploing ploing » en sonnant faux et que j’ai besoin de post-it pour me repérer sur le manche, hin?!) (et accessoirement, pourquoi j’ai pas les moyens de ne serait-ce qu’essayer une guitare-démon à faire riffer rien qu’en la frôlant, hin?! hin?!)

Et evidemment y’a eu pas mal de déconnade et de Naheulbeuk/band dans l’affaire


La vidéo n’est pas de moi mais y’a une verchion choutitrée par mes choins ichi (pour mieux entendre par-dessus le brouhaha).
Et un autre bout que j’ai fait à l’arrache: avec ou chans choutitres ;

et mon dernier bout de la partie guitare-démon: avec ou chans choutitres itou.

Sunila m’a retrouvée à la fin, et j’ai juste interpellé Ghislain pour lui remettre quelques dés donnés par Ayako suite à l’annonce de la veille, avant qu’on aille se poser sur un banc tout proche, côté bar sous le dragon suspendu (que je n’avais remarqué qu’au retour du restau grâce à une remarque de Cachou ^^).

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© Mary                                              © Mary

Ca nous a fait un bon point de repère pour nous réunir. Et repartir explorer le stand de Trollart avec Allaupi (tout juste sorti d’un sacré marathon dédicaces), et traîner un peu jusqu’à ce que les lumières s’éteignent ^^

J’étais déjà bien crevée, mais aux concerts j’ai eu un petit regain d’énergie… Quand Rastaban entame une ambiance orientale et fait péter le didjeridoo, y’a pas, ça transporte Du coup j’ai refait un peu de fosse avec Sunila…
L’énergie du groupe était communicative, le didjeridoo à coulisse est d’un apport incroyable, et c’est toujours hallucinant de voir un violoniste arriver à jouer tout en sautant partout.
Y’a aussi eu un moment magique quand il a entamé une chanson par un chant-cri pur et puissant, rien de mieux pour prendre aux tripes et subjuguer sur l’instant.


(regardez vers 24:27, et 29:23, 31:04, et surtout surtout à 34:14)

Après ça (et le traditionnel gueulage de « pouleet pouleeet piou piou piou! ») je ne pouvais que craquer pour leur CD, même si j’ai appris sur le stand (et en approfondissant maintenant) que ce concert était leur dernier sous leur formation connue précédemment sous le nom d’IlianA, et que maintenant que la chanteuse doit faire un break pour mieux prendre soin de sa grossesse, le groupe va enregistrer une nouvelle version de l’album avec une nouvelle chanteuse, en prenant cette fois le nom de Rastaban.

Sunila a pris congé là-dessus, et j’ai retrouvé Mat’ et Allaupi pour la suite, à papoter et profiter de la bonne musique. Sur le moment je ne savais plus quel groupe ça pouvait être, maintenant je peux affirmer que c’était Stille Volk, décidément très bon aussi – notamment une reprise du Prince d’Orange qui m’a filé le frisson 

Après ça, je tournais encore à l’adrénaline et je serais bien restée pour Haggard, mais j’avais quand même trop de sommeil en retard, et Ayako m’attendait pour pioncer elle aussi, qui en avait encore plus besoin que moi. Donc zoup, on est rentrés – en chantonnant encore et en parlant de steampunk ^^

* * * ~ * * * ~ * * * ~ * * * § * * * ~ * * * ~ * * * ~ * * *

Le dimanche, j’ai copiloté Ayako, toutes fraîches qu’on était après encore une courte nuit (changement d’heure et toux chiante, combo gagnant!).

Du coup, en arrivant j’avais vaguement prévu de retrouver/rencontrer Val et Vanessa du Frat, mais finalement non (et on se sera complètement loupées de toute la journée, mais c’est pas grave, ce ne sera que partie remise ^^).

A la place, j’ai mis mon costume d’A’Tuin (amélioré en 2.0, mais j’ai encore de quoi faire pour les prochaines versions ^^) et j’ai fait mon petit tour en solo, tranquillement.  
J’ai enfin trouvé le stand de Rozenn Illiano (dont je surkiffe la boutique Unseelie et que je suis sur FB depuis que je l’ai croisée très rapidement aux Utos en en repartant avec Laure du Miroir) et Xavier Collette (croisé aussi avec Laure, et un jour je m’offrirai son Alice au pays de merveilles), où j’ai pris mon exemplaire du Rêve du prunellier et des joulies cartes
J’ai même rencontré la blogueuse Seelie in Wonderland sur le stand (bon, je croyais connaître mais en fait non, j’ai dû confondre avec un autre blog) ^^

Et juste après, mon blog a aussi intéressé Estelle Faye, à qui je venais acheter un bouquin parce que j’avais entendu Cachou lui parler la veille, et d’une part j’avais appris qu’elle aussi a des racines en Limousin, et d’autre part je m’étais souvenue que j’avais vu passer des bons retours sur ses textes.

J’ai aussi complété mon tour de dédicaces de l’anthologie avec Emmanuelle Nuncq.

Puis j’ai fait quelques emplettes de cartes de Pat Thiébaud, ça devient une habitude ^^


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Ensuite, Lulujoy (Marie) est arrivée avec sa comparse Mary (prononcer Merry), et ma foi j’ai passé la suite de la journée avec elles, en fort bonne compagnie donc

On a commencé par attendre Mathieu Gaborit, et j’ai découvert par la même occasion la magnifique nouvelle édition des Chroniques des crépusculaires, toute en cuir et gravures pour un effet à l’ancienne… La classe.
Personnellement, je lui ai fait dédicacer mon anthologie du festival.

Et tant qu’à faire, M’sieur Pierre Pevel était juste à côté, alors j’en ai profité pour encourager Lulujoy à acheter les Lames du Cardinal, et pour feuilleter les illustrations du jeu de rôle que je pense que je m’offrirai même si je n’ai pas l’occasion d’y jouer
En attendant, le rendez-vous est pris pour Haut-Royaume aux Imaginales…

J’avais prévu une Pizza du Vade-mecum, mais il n’y avait que nous et surtout j’avais oublié un détail anodin mais qui a son importance: on était dimanche… et donc la galerie commerciale était fermée, logique!
On s’est donc rabattues sur le bar du festival.

Ensuite on a fait quelques tours de l’espace des jeux et du marché féérique, et craqué petit à petit nos budgets et un peu plus () tout en se régalant les mirettes:

      trolls13hobbit
Trolls du Hall © Murielle [Mu²] Babault   ~   Déco d’un hobbit’s home
© Mary
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Convent d’enchanteurs © Mary ~ Enchanteur et vrai zoizeau-trobô © DragonLady
trolls13instruos   trolls13marionettes   trolls13dragonlecteur
crâne-lyre © Mary ~ étrange marionettiste © Murielle [Mu²] Babault ~ un dragonnet aussi peut être LCA © Mary
trolls13licorne   trolls13faun   trolls13faun2
maman licorne © Mary ~ faune © Murielle [Mu²] Babault ~ Peau-de-bec? © Mary  
trolls13belfeuildans
danseurs à masques des Cuirs de Belfeuil © Mary
trolls13coolsteamp       trolls1steamy1
la bouffarde cey la classe © Mary ~ un des deux *vrais* nains croisé sur le festi (so brilliant!) © Murielle [Mu²] Babault ~ équipement steampunk © Mary
trolls13steamy2
groupement steampunk © Mary

Perso je me suis offert cette illustration steampunk sur support polystyrène:

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Et des cartes et ce petit bouquin de Godo (à un moment où il était parti du stand, et j’ai oublié d’y retourner ensuite pour demander une dédicace, tant pis) :

Et puis Mary s’est offert un dragon d’épaule à Trollart (comme le mien, mais que j’avais laissé dans mes sacs chez Ayako, j’ai déjà bien assez de mal à gérer mes sacs de livres etc ^^), et Lulujoy et moi on a flashé sur des diadèmes en cherchant des colliers, en se disant qu’un beau diadème pouvait très bien faire 2 en 1… On est revenues plus tard et on a confirmé la théorie ^^

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Dans les allées, j’ai aussi pu attraper ma dédicace manquante du violoneux de La Horde, ô joie

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On a aussi croisé le jongleur du vendredi, costumé en Obélix – très réussi et bien trouvé.

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Je me suis offert un livre de Céline Guillaume sur un stand du marché avec l’intention d’aller lui faire dédicacer – mais là aussi j’ai oublié

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On est pourtant revenues traîner du côté des auteurs, pour que Lulujoy récupère sa commande d’exemplaire de l’anthologie « Hommage à sir Terence » et voie les autres auteurs de l’anthologie présents (notamment Anthelme), et puis Nathalie Dau et Mathieu Coudray pour l’antho du festival et une question d’Appel à Textes d’Argemnios…
Et puis je bavais tellement devant une carte en particulier d’une illustration de Mathieu Coudray que Mary et Lulu ont fait la danse du sourcil et se sont liguées pour me l’offrir, c’est cro gentiiil !

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Et enfin, on a aussi eu de jolies dédicaces de Laurence Péguy.

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Je voulais aller à la conférence de David Wenzel, donc j’ai laissé mes 2 comparses peu avant leur propre départ du festi, et j’ai été retrouver Sunila dans une salle de conférence bien vide… Ca m’a étonné, et un peu peinée pour un invité d’honneur et un aussi grand dessinateur que Wenzel. Sunila m’a appris que ça avait été pareil pour la conférence de Ted Nasmith juste avant… Dommage.

(EDIT: retrouvez sur ActuSF l’enregistrement de la conférence avec Ted Nasmith et de celle avec David Wenzel)

Du coup, le public était forcément intéressé et beaucoup de questions étaient très bien vues, même si je m’attendais plutôt à une conférence-fleuve suivie seulement dans le dernier quart d’heure de questions du public, mais bon, pourquoi pas.
La traduction était beaucoup mieux faite que dans mon souvenir à la conférence de Robin Hobb en 2011, cette fois l’interprète était beaucoup plus professionnelle et ne sautait pas la moitié des paroles – même si 2 ou 3 contresens se sont glissés dans le flot. D’après Sunila, ça avait été bien pire pour Nasmith juste avant, et j’ai appris le soir que c’était un des libraires qui avait été bombardé à la dernière minute, donc forcément on fait mieux comme personnel préparé…

Ca restera clairement une de mes principales critiques envers ce festival (et la gestion de la porte de la salle de conf qui laisse toujours à désirer) (et tant qu’on y est: pas assez de signalisation claire des plats servis pour lesquels on fait la queue, un peu plus de points de retraits pour les jetons ne serait pas du luxe, un peu plus d’endroits où s’asseoir et se poser à éparpiller plutôt que juste le bar-sous-le-dragon itou, et un peu plus de largeur d’allées, surtout dans le marché, pour que l’affluence soit moins problématique) (mais d’un autre côté ça fait plaisir de voir autant de monde venir, d’avoir autant de diversité dans les stands aussi, et le service des boissons est nickel), mais bon, c’était bien quand même.

Et aussitôt après, j’ai pu aller me faire dédicacer Bafflerog le sorcier dont je suis une grande fan, dans la nouvelle édition puisqu’il fallait acheter sur l’espace BD pour avoir droit à un ticket de dédicace (et que accessoirement j’avais aussi oublié mes 2 BD chez Ayako).
Et once again, chus trop contente et fière de ma dédicace:

Après ça, on a été se poser au bar, avec Sunila, histoire de reprendre des forces – au son de Virelai, puis de la harpe de Eve McTelenn et son bagpiper timide -, avec de merveilleuses gaufres (je me suis laissée tenter par une au caramel beurre salé que Lulu avait approuvée plus tôt dans la journée, et c’était effectivement une tchuerie) et du glou salvateur. On était bien claquées, toutes les deux…

Finalement, quand Sunila est partie manger au carré VIP et que j’ai commencé à me diriger vers la salle de concerts, Ayako m’a confirmé que je pouvais me joindre à l’équipe des libraires, et je ne me le suis pas fait dire deux fois, tellement je commençais à être vraiment explosée. Tant pis pour les derniers concerts, je n’aurais jamais pu tenir debout jusqu’à Saltatio Mortis de toute façon ^^

trolls13gaboritDu coup j’ai donné un mini coup de main, je me suis laissée tenter par la belle édition des Crépusculaires de Gaborit (mais oui mais bon, non seulement relié façon cuir à l’ancienne, mais en plus dans un beau coffret avec carte imprimée… et j’aurai bien d’autres occasions de le ramener faire dédicacer!), et j’ai essayé de ne pas tomber endormie dans mon assiette de frites, et de garder mes poumons à l’intérieur de ma pauvre tuyauterie pas loin du bout du rouleau.
Nonobstant le brouhaha ambiant d’une brasserie qui me rend toujours à moitié sourde quand je suis fatiguée, ce fût quand même fort sympathique ^^

Et le retour en voiture aussi, où j’ai bien papoté avec un collègue bibliothécaire. Un dernier coup de main à la librairie pour décharger le camion, et zou au dodo.
C’est que j’avais encore de la route à faire le lendemain, moi… (d’autant plus avec les travaux et le gros merdier à Austerlitz, à attendre dans les courants d’air et tenter de dormir mieux que par pointillés stressés) (malgré tout j’étais relativement fraîche pour mon heure de petite route entre la gare et chez moi, contente de moi sur ce coup-là ^^).

Voilou voilou. Cette fois c’est sûr, j’ai bel et bien l’intention d’y retourner la prochaine fois. Avec deux ans pour économiser, et éventuellement voir à mieux m’organiser (surtout pour dormir un chouille plus que ça), ça devrait le faire!

En tous cas, cette année j’ai passé un gros paquet de bons moments qui valaient bien le déplacement et le mode zombie (mais sans migraine, youhou!) et tout ça ^^

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Odilon, ma Cybook Odyssey HD Frontlight

Depuis le temps qu’on entend parler de l’e-book, que je vois non pas comme un substitut au livre papier (format « arbre mort », comme dit Pratchett) mais plutôt comme un complément, avec un usage et des pratiques un peu différents, j’étais bien évidemment très curieuse de tenter l’expérience par moi-même.

D’autant plus que j’avais déjà commencé à me constituer une petite bibliothèque d’ebooks en formats divers, offerts par les auteurs ou les éditeurs sur leurs propres sites, ou proposés dans des opérations à prix quasi nul, etc etc…

J’ai attendu de longs mois, écumé les comparatifs, tests, avis, conseils d’amis, et finalement j’ai opté pour investir un chouïa d’argent de Noël (même si ce n’était quand même pas très raisonnable, mais chut) dans une liseuse Cybook Odyssey HD Frontlight.

Que j’ai reçue peu ou prou le jour de la Saint Odilon, qui s’imposa donc tout de suite comme nom de baptême de ce nouveau préccciieeuuux

Alors, je ne vais pas en faire un test très détaillé comme savent le faire les gens doués pour ça, hein. Ni même une superbe série de chroniques de blog comme l’a fait Imaginelf.

D’ailleurs j’en suis encore un peu à découvrir des astuces plus ou moins par hasard. La recherche google est assez pratique, quand le manuel est lui-même intégré dans la liseuse en ebook, qu’il balaye les généralités sans trop aborder les choses vraiment intéressantes, et que de toute façon on n’a pas trop envie de se le cogner ^^

A part ça, la prise en main est très simple, intuitive et rapide.

Le seul défaut que je lui ai trouvé, pour le moment, c’est l’absence de recherche par mot, ce qui est quand même un gros défaut par rapport à d’autres liseuses de la même génération. Mais je me dis que ça viendra peut-être dans les futures mises à jour du système, qui sait…

Sinon, ça se révèle plus addictif que je ne pensais! C’est quand même hyper pratique pour lire n’importe où et n’importe quand, d’une seule main et sans risquer de casser le dos du livre, très léger et très confortable.
L’e-ink couplée à la frontlight, à l’intensité facilement réglable, est vraiment agréable pour les yeux.

Bon, l’avantage que j’y voyais pour marquer et récupérer mes extraits préférés de mes lectures, et pour annoter mes bêta-lectures, n’est finalement pas aussi pratique qu’escompté (le clavier tactile serait aussi un peu à retravailler, et d’une manière générale ce tactile-là n’est pas aussi hyper-réactif que sur un smartphone), mais c’est déjà une petite révolution de pouvoir les avoir aussi facilement à portée de main!

Et entre les quelques titres de Bragelonne inclus à l’achat, et ce que j’avais accumulé (malgré quelques fastidieuses manips à faire pour la maniaque que je suis sur les titres pas toujours uniformes selon les pdf, notamment), tout à coup c’est une nouvelle PAL entière qui s’offre à moi
Et ça rejoint d’ailleurs tout à fait un des usages que j’y voyais: découvrir des titres que je n’aurais jamais ouverts autrement, avoir un meilleur accès aux classiques, et redécouvrir des valeurs sûres en deux mouvements de doigt

Attendez-vous à en voir la marque dans mes prochaines chroniques de lectures…

Arnaud Tsamere, Jeremy Ferrari et Baptiste Lecaplain au Zénith de Limoges (10/01/2013)

Hier, j’ai été voir ces trois humoristes adorés au Zénith de Limoges.
(et là je m’aperçois que ça faisait pas moins de deux ans que je n’étais pas retournée au Zénith, et un an que je n’avais pas revu les copines. Tempus, tu fugit trop vite.)

Arnaud Tsamere, c’est le « Captain Sport Extrême » dans Hero Corp et un des meilleurs talents révélés par « On n’demande qu’à en rire » ; Jérémy Ferrari a aussi fait son temps chez Ruquier avec un humour plus noir ; et Baptiste Lecaplain a un sketch sur l’escrime et les sports ridicules qui tourne sur Rire & Chansons (#mêmepashonte).

Et c’est déjà un beau cadeau de les voir tous les trois pour le prix d’un seul, le même soir, sur le même plateau

C’était la première fois que j’allais au Zénith pour autre chose qu’un concert, et j’étais un peu dubitative sur les conditions que ça pouvait donner… Heureusement, j’ai eu la chance de pouvoir arriver assez tôt (et gloire aux tickets à prix unique et placement libre) pour pouvoir m’installer dans les rangs de la fosse, bien au milieu et sans nuque king size dans ma trajectoire, avec à mes côtés les coupines arrivées tard mais plus vite que prévu: ça frôlait la perfection
Et avec les côtés fermés par des rideaux, on avait un espace somme toute assez proche des conditions d’un théâtre, effectivement.

Les écrans étaient pratiques aussi, d’autant plus que la soirée commence par la projection d’une vidéo où les trois jouent ensemble une scène dans un hôtel, mêlant déjà leurs talents foisonnants traversés d’éclairs de génie, et déjà bien drôle.

On revient à la scène où les trois se campent en chair et en os sous les projecteurs, ça fait son petit effet – surtout Arnaud Tsamere, la tignasse en pétard à un niveau qui dépasse l’entendement et l’air farouche.

Puis on retourne à l’écran, une autre scène d’hôtel, assez succulente, qui se termine habilement avec juste Tsamere et Lecaplain qui présentent et lancent Jérémy Ferrari, qu’on retrouve alors sur scène pour son propre show.

C’est impossible de résumer un spectacle de ce genre, mais en gros, y’a eu quelques extraits de l’Ancien Testament (si, si), une recherche laborieuse d’anecdotes sur Limoges, et du gambadage intempestif.
Je me suis régalée, et mon amûr pour lui s’est grandement décuplé

Après ça, un autre interlude vidéo sur écran, qui débouche sur la vidéo du sketch de Captin America dans « On n’demande qu’à en rire » (ça fait bizarre de le voir là, sur un écran du Zénith), qui débouche sur le sketch réinterprété sur scène… miam!
Et c’est tellement ça, c’est tellement… Tsamere, quoi. Et pas seulement, ça, hin, toute sa partie sur scène, avec du plus inédit et du vif de la soirée. Même si y’a eu aussi du remake du sketch du vaudeville – absolument savoureux, d’ailleurs, et bien intégré à la soirée aussi…
Et pis rah, quel type, je m’en lasse pas
 
Voilà voilà, nouvel interlude vidéo, et on passe à Baptiste Lecaplain. Et si les deux premiers avaient déjà fait preuve d’une belle énergie pour nous éclater, autant vous dire que lui, il a tout explosé
Trois fois plus de bon mime, d’impro, de rebonds sur le public, et de délire général.
A base de colloc’, de jet de douche, de crabe de poissonnerie, d’Etienne Daho de supermarché, et de mini-poneys en warning…
Et puis il est encore plus jubilatoire que les deux autres, à déclarer et montrer qu’il se fait marrer tout seul dans ses délires chopés au vol, on sent encore mieux à quel point il prend son pied dans son truc.
J’étais déjà bien bidonnée, mais là c’était fou rire sur fou rire, un truc de dingue

Pour finir, on repasse à l’intermède du petit feuilleton des artistes à l’hôtel, mais c’est pas encore la fin: on revient à la scène, où les trois sont dûment acclamés pendant leur salut.

En guise de rappel, ils reviennent ensuite avec manteaux et valises en s’engueulant à propos d’une sombre histoire de chauffeur de bus parti fâché, et traversent le public là-dessus.
Au final, une dernière vidéo sur les écrans boucle la boucle, et voilà, c’est fini…

Et j’ai passé un moment extraordinaire, ils sont juste excellents et très beaux et triplement géniaux

(et gne veux le refaaaiiiire!!! et les voir après en dédiz-papotis!!!)